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INFLUENCE DU SOUFRE

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SUR LA NATUEE DES FONTES.

ce dernier prétende que vraisemblablement le

Composition de ce laitier. Silice.

Oxyde de fer et alumine. Chaux Soufre

375

4o,o7 15,00 o,5o

99,32

Si on rapproche le résultat analytique du dernier essai donnant en soufre 0,069 p. I oo du poids

de la fonte, avec le soufre déjà trouvé dans une fonte très-grise, noire (0,09 p. no), on voit bien que ce n'est pas au soufre combiné à la fonte (soufre qui pourrait former un véritable sulfocarbure de fer empêchant l'isolement du graphite) qu'il faut attribuer le blanchiment c'est à la déperdition du soufre qui, comme l'ont démontré

deux essais faits en fondant d'abord de la fonte grise, ensuite du fer doux décapé avec de la pyrite, ne peut que se combiner au carbone pour former du sulfure de carbone très-volatil qui rend une très-grande quantité de calorique latent. De

Pi blanchiment par deux actions simultanées soustraction d'une portion du carbone des fontes et abaissement de température par volatilisation du sulfure de carbone. Quant au point où se forme le sulfure de car-

soufre existe dans les gaz à l'état de sulfure de car-

bone, mais en proportion inappréciable. Il faut alors attribuer sou absence aux propriétés réductives très-fortes que possède le sulfure de carbone, qui ne saurait subsister en présence de l'oxyde de fer. Au fur et à mesure de sa formation , il se décomposerait pour donner lieu à clu sulfure de fer et de l'oxyde de carbone.

Il peut se faire encore que les pyrites, en perdant par la chaleur la moitié de leur soufre, le cèdent au fer déjà réduit pour le transformer en protosul Cure sans formation de sulfure de carbone, et on arrive au même résultat, c'est-à-dire transformation du fer en protosu I fure pendant son trajet dans la cuve et les étalages. La castine n'ayant pas -encore entièrement perdu son acide carboniqne ne présente pas pour le soufre une affinité suffisante pour détruire le protosulfure de fer qui se forme sans cesse. Ce n'est que dans les régions voisines des tuyères lorsque la castine est entièrement transformée en chaux vive et partiellement en calcium , que l'af-

finité du carbone à l'état naissant (graphite),

ces conditions. D'un autre côté , les analyses des gaz par M. Ebeimen ( Annales des mines, t. V,

jointe à celle de la chaux pour le soufre, amène la décomposition d'une partie du protosulfure de fer. Il y a alors formation de sulfure de carbone aux dépens du carbone de la fonte, et par cela même du calorique rendu latent. Une autre partie du soufre se combine au calcium. Le sulfure de carbone, qui se forme dans le creuset même , doit être de nouveau en partie brûlé par le vent. il en résulte de l'acide sulfureux et de l'acide carbonique qui reproduisent en-

4° série) n'en ont pas constaté la présence; quoique

core des sulfures de fer et de calcium et de l'oxyde

bone dans le haut-fourneau, on peut admettre qu'il se forme sur toute la hauteur à partir du point où la chaleur est rouge, en se rappelant que Lampadius fit la découverte du sulfure de carbone en chauffind au rouge des pyrites et du charbon , et que le haut-fourneau présente bien