.MTA0.MjY0Nzc

482

RÉSISTANCE

RÉSISTANCE AU CHOC (1).

Quand un prisme posé sur deux appuis est soumis à un choc vers son milieu , la théorie indique, en négligeant la masse du prisme , et en supposant qu'il n'y a pas séparation après le choc, que la limite de rupture n'est pas atteinte si le produit du poids choquant par sa hauteur de chute n'excède pas le demi-produit de la charge statique maximum par la flèche correspondante. On conclut immédiatement de là que, sous la réserve des conditions admises par la théorie, la résistance au choc d'un prisme posé sur deux appuis est proportionnelle à son volume, et que les résistances des prismes semblables sont entre elles

comme les cubes des côtés homologues; conséquences vérifiées, en effet, d'une manière approchée, par des expériences déjà anciennes. Les plus récentes ont eu d'abord pour objet d'évaluer l'influence de cet élément : la masse. Un prisme ne résiste à une charge en repos que par la mise en jeu des forces moléculaires; il résiste au choc , et par le développement de ces forces et par son inertie : il suffit donc pour augmenter cette résistance, d'augmenter son inertie

DES MATÉRIAUX.

on diminue sa résistance moléculaire disponible, mais cet effet est, dans certaines limites, compensé et bien au delà par l'accroissement de l'inertie. Le prisme devient plus faible contre un effort statique, mais bien plus fort contre un choc.

Dans les expériences faites par la commission d'enquête pour apprécier cette influence d'une masse additionnelle, des barres de fonte de o'n,o762

d'équarrissage, placées sur des appuis écartés de étaient rompues par le choc d'un poids de 137',38; la hauteur de chute strictement nécessaire a été en moyenne : om,762. Les barres pesaient en moyenne 181k,36.

En répétant l'expérience sur des barres identiques , mais chargées de poids de plus en plus con-

sidérables, on reconnut que la hauteur de chute devait être augmentée corrélativement , jusqu'à une certaine limite. Quand, par exemple, le poids additionnel atteignit la moitié de la charge statique de rupture, la hauteur de chute du boulet dut être doublée.. TABLEAU X Y/.

Hauteur de chute Vitesses pour la cOrrespondames. rupture. a

CHARGES.

(1) Je citerai, au sujet du choc, un fait duquel on ne du

peut déduire aucune notion précise, mais qui indique moins à quels chocs énormes la fonte pour résister dans certaines conditions de forme et de dimensions : pendant la manoeuvre du déplacement de la grande presse après le levage du premier tube et avant celui du second, au pont de Britannia , le cylindre, pesant 155oo kil., 'tomba de d'une hauteur de 42 mètres sur le rocher, puis au fcnd place, il opéra l'eau. On le retira : il était intact ; remis en le levage sans aucun accident.

483

FONTE.

sans augmenter sa cohésion ; c'est-à-dire de le rendre solidaire avec des corps pesants, sans accroître son équarrissage. En le chargeant ainsi

kil.

met.

0

1,81 au milieu. 12,70 au milieu 75,26 uniformément répartis + 1,81 au milieu 176,37 id. id. id. id. ,76,37 id. id. . 177,28 433,45

id. id.

id. id.

+1,81 au milieu id.

id.

seconde. i.

0,838 1,067

4,057 4,575 4,893 4,893 4,893 5,737 5,470

4210 ,

met. par

0,724

1,219 1,219 1,676 1,524

I