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zo ) deux rangées sur les b'Ords inférieurs bc , dc (figure IH.) du noyau. Pour que ces facettes aient leurs longs côtés exactement parallèles, il faut que chaque arête du cristal métastatique , telle que xy ( figure II. ) , sur laquelle deux de ces fa-, cettes se réunissent , soit inclinée à l'axe , précisé-
ment de la même quantité que l'arête dé qu'elle remplace ; et c'est ce qui suit évidemment des résultats du calcul. J'avais déjà observé les effets des lois intermédiaires sur quelques cristaux métalliques, tels que ceux qui appartiennent au fer de framont , et à certaines pyrites. En développant la théorie de ces lois par le calcul , j'étais parvenu récemment à de nouveaux résultats qui m'ont paru dignes d'attention , mais qui n'étaient encore qu'hypothétiques. Ces résultats se trouvent réalisés dans les cristaux rapportés par le citoyen Tonnelier, et je vais essayer de faire concevoir en quoi ils consistent. On sait que , pour obtenir le noyau du cristal métastatique, il faut faire passer les plans coupans .
par les arêtes situées sur la partie moyenne du cristal, et auxquelles répondent les lignes ly ,
tr, &c. ( figure II.). Or, si l'on conçoit de même des plans qui passent par les arêtes hé &C. (fig. Li're), on parviendra, au moyen de cette division , qui n'est qu'hypothétique , à un rhomboïde qui se trouvera parfaitement semblable au rhomboïde aigu du carbonate calcaire. C'est une suite nécessaire du.parallélisme des lignes dont s'agit , avec les arêtes inférieures cd, de, ef, , &c. des rhombes a b cd, ,adef, , c. qui, comme nous l'avons dit , appartiennent à ce même rhomboïde aigu. Or le calcul fait voir que si l'on substitue Je rhom711
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boïde aigu au véritable noyau , le dodécaèdre qui aurait pour faces les plans demh , femo
&c., prolongés jusqu'à ce qu'ils s'entrecoupent par 'eurs parties supérieures , pourra résulter d'une loi simple de décroissement par trois rangées sur les bords infériedrs de ce noyau fictif. Ce résultat, auquel la forme du .cristal se prête, semble tenir du paradoxe, en ce qu'il renferme une application des lois ordinaires de la théorie à un cas purement idéal,
comme si la cristallisation eût pris le change à l'égard du noyau sur lequel ellea travaillé , quoique dans la réalité, la forme primitive qui sert de base à la variété dont il s'agit , soit la même que dans tous les autres cristaux. C'est de-là que j'ai tiré la dénomination de carbonate calcaire para-
doxal.
Mais il y a mieux, et Ta théorie généralise ce
résultat
, en prouvant qu'une loi intermédiaire quelconque, de l'espèce de celles dont nous venons de parier, produira toujours un dodécaèdre, qui sera .de même enté sur un noyau fictif d'une telle forme , que si on le substitue par la pensé au véritable noyau, le dodécaèdre pourra en ré-' sulter , au moyen d'une loi admissible de décroisseinent , et que ce noyau fictif, à son tour , pourra, ître considéré comme une forme secondaire, produite par une autre loi de décroisement, sur les. angles ou sur les bords du véritable noyau.
Il y a un cas où le noyau fictif prendrait
forme du véritable, dont il ne différerait que par sa position. Alors le cristal secondaire serait semblable au métastatique, mais aurait une toute autre' structure..
Au moyen des formules auxquelles je suis; parvenu , étain donné le nombre des rangées. B 3,
