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NOUVEAU PROCÉDÉ DE FORMATION
DE CHAMBRES DE MINES DANS LE ROC.
La chambre partit à fond, ainsi que le n° 1; les bords de l'entonnoir atteignaient les parois. Vers le haut, l'effet s'arrêta à une mince couche de houille qui empêcha le n° 4 de partir à fond, le lit de cette couche ayant présenté une ligne de moindre résistance. On remarquera que la charge de la chambre avait été un peu plus forte qu'il n'était nécessaire.
7, 8, 9, 10, 16, auxquels on donna le feu successivement. Mais 15, placé trop loin de 7 à 8 et trop bridé par suite de
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En ce lieu il y avait neuf tunnels à percer ; une seule tête de galerie était attaquée à la machine, partout ailleurs on travaillait à la main. Malheureusement la machine était un perforateur Expériences faites à la Roquebrou.
Burton petit modèle, trop faible Our la roche qui était un
granite porphyroïde traversé par des filons très durs. L'installation était si défectueuse que la perforation de 18 trous de 1°°,20, durait quelquefois 28 heures. La galerie avait environ 3"1/31" et une section de 81112,40.
Pour produire l'abatage dans de bonnes conditions, il eût fallu des trous de 2m,50 à 3 mètres de profondeur, tandis qu'on ne pouvait obtenir qu'avec peine 11,25. Enfin, l'appareil électrique était en mauvais état. Cette
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l'inclinaison des couches, laissa un culot. Il fallut alors percer le trou n° 18. Les trous de relevage 11, 6 et 4 ne donnèrent point de culot. On se décida alors à employer des chambres distinctes. Expérience n° 5 (fig. 13). 1-2 et 3-4 sont les deux chambres. La première fut chargée de 3 kilogrammes de dynamite-gomme, l'autre de 2 kilogrammes. On mettait le feu à la première et la seconde détonait
par influence. Le résultat fut une rainure de 1m,30 de longueur dans laquelle les trous 5 et 6 cassaient à fond. Enfin, chose remarquable, à chaque volée l'avancement était supérieur à la profondeur des trous.
Les résultats étaient aussi concluants en faveur de l'emploi de la dynamite.-gomme.
Expérience n° 6. Elle fut faite dans une galerie voisine de la précédente. La chambre, très volumineuse, fut faite au milieu de la galerie et au niveau du sol ; les forages avaient 2°1,15 de profondeur. Les trous des parois (Voir fig. 14) avaient 1'11,85 de profondeur. La chambre C reçut 12 kilogrammes
de dynamite-gomme et les trous 1 et 2 chacun 1 kilo-
circonstance nous conduisit à la méthode de deux chambres jouant successivement.
gramme. On donna le feu par l'électricité.
Les trous avaient Expérience n° 4 (Voir fig . 12). 1m,10 de profondeur. La chambre formée par (2-3) reçut
était exagérée). Le n° I cassa sur 1 mètre de profondeur seulement et 2, qui était trop plongeant et trop fichant, ne produisit presque rien. Mais le 4 qu'on fit partir ensuite
2 kilogrammes de dynamite-gomme et le trou n° 1, Ok,450.
Le feu fut donné par l'électricité. La chambre donna un entonnoir de 0111,85 de profondeur. Le trou n° 1 ne produisit aucun effet, étant trop éloigné et trop plongeant. On fora à la main le trou n° 17 à 0'11,40 de la chambre.
Il partit à fond. Il en fut de même des nos 4, 12, 13, 15,
L'entonnoir de la chambre fut très évasé (la charge
cassa à fond ; enfin, le profil entier fut reproduit en faisant partir 3 et 5 et les culots 1 et 2. L'avancement fut ainsi de 1111,90 ; en outre, le nouveau
front de taille, entièrement lissé, était soufflé dans tous les sens.
Expérience n° 7. Tome V, 1884.
Mines de Thorrent. La roche était
