.MjYx.NzM5NjM
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NOTE
SUR LE
RÉGIME
DES MOTEURS
A EXPLOSION
travail effectué dépend du rapport existant entre le volume do la chambre de détonation et celui du cylindre. Nous allons essaA'er de nous en rendre compte. Considérons deux machines ayantleurs cylindres égaux ; l'une aura une chambre de détonation p.X et l'autre Supposons que la composition des gaz admis soit identique; à la fin de l'admission, les volumes des gaz seront respectivement X(|» H- 1) et X fj*' rf- 1). Dans le premier cas, le travail a pour expression: n
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SUR
LE
REGIME
DES
MOTEURS
A EXPLOSION
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Si donc [>.' < y., on peut poser en prenant l'expression (6): |i'«-Y (fi' +
i )T-'—
1
S
Ce qui veut dire qu'il y a intérêt à diminuer le volume de la chambre de détonation par rapport a celui du cylindre. C'est, du reste, un fait connu des constructeurs qui savent qu'il est avantageux de produire une forte compression avant do provoquer l'explosion.
- i
et dans le deuxième : + 1)
n
T _^+
ty -T]
,
PI
Le rapport du travail dans les deux cas est donc + i)'" 7 ! + l )T -»[^-T — (,»' + 1 )*-T]
(H + 0T-'TI*'- T -(H
(fi'
ou , en effectuant les multiplications : (6)
-a '~ Y
(v- +
- i
Il importe donc de savoir comment varie l'expression H'-Ï^H-I ^-I
_
!
_
QUAND ;J
VARIE
Cette expression peut s'écrire : > + l \Trj.
<
— 1
OU
f1 + i
Quand la chambre de détonation diminue de volume par rapport au cylindre, p. décroît en valeur. Par suite - augmente ; de même ^1 -f-
~y~ '
_j.
Écarts du régime réel et du régime théorique. — Nous devons entrer plus en avant dans l'examen des phénomènes, carie cas idéal, plus haut supposé, est bien loin d'être réalisé dans la pratique. Signalons tout d'abord les écarts qui existent entre les hypothèses précédentes et la réalité des faits. Nous n'avons nullement tenu compte des perturbations qu'apporte la présence de la chambre de détonation dans le régime d'admission. Nous ne nous sommes pas préoccupé des effets de compression et de dépression pouvant tenir à l'étranglement produit par les orifices, dépression pendant l'aspiration, compression durant l'expulsion. De même, nous avons négligé l'avance à l'explosion ainsi que l'avance à l'expulsion ; nous avons admis que détente et compression étaient adiabatiques, et que l'explosion était instantanée. Or aucune des hypothèses formulées plus haut n'est exacte, et on pourrait se demander quelle est la valeur d'une théorie qui semble reposer sur des données arbitraires. Pourtant, cette crainte serait chimérique, et nous allons voir comment il convient de compléter l'esquisse qui nous a servi de Point de départ.
