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PRÉPARATION MÉCANIQUE

même disposition que clans les cribles à cuve. Le

mouvement peut être transmis au balancier par bien des systèmes ; le plus simple est encore l'emploi de cames conduisant l'extrémité du balancier

pendant la montée et la descente du piston. Il faut pour cela que la somme des poids, de la guide H , du piston, et de la partie correspondante du balancier, soit un peu supérieure au poids

de l'autre partie. L'excès de poids doit être assez faible, car il sert seulement à appuyer constamment l'extrémité du balancier sur les cames, dont la forme détermine le mouvement.

L'ouverture a, fermée pendant l'activité du crible par un coin, ou bien par une porte mobile dans des rainures verticales, sert à retirer de temps en temps les matières fines accumulées au fond de la cuve.

L'ouverture x, placée immédiatement sous la grille, permet de faire écouler l'eau quand on veut enlever les tranches différentes de grenailles. L'ouverture ce., qu'on peut ouvrir ou fermer par

le levier D, sert à l'introduction de l'eau dans la cuve : elle communique avec le canal y. Enfin la trémie reçoit en dépôt les minerais à cribler. La hauteur du minerai sur la grille, l'amplitude du mouvement du piston , le nombre des leviers varient avec la grosseur des grenailles, comme dans les cribles à piston latéral (1). La manoeuvre exige seule quelques explications. La levée du piston doit avoir lieu avec assez de (1) Pour les grenailles de 3/8"= 0111,009, l'épaisseur du

minerai sur la grille est seulement de 5?! 0m,120 , la hauteur de la levée du piston est de 57/= o,o72 : pour les grenailles de 3/16", ces nombres sont respectivement

DES MINERAIS DE PLOMB.

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vitesse pour que les grenailles soient bien soulevées par l'action de l'eau : la descente doit au contraire se faire assez lentement pour que les grenailles se tassent d'elles-mêmes, sans que le

mouvement imprimé à l'eau par le piston vienne accélérer leur chute. La levée du piston tend à produire au-dessous de lui un vide; il faut donc, pour que le mouvement soit possible, que l'air puisse s'introduire dans la partie inférieure de la cuve. L'air extérieur entre par les orifices pi ,p' , et les canaux latéraux p, p. L'eau placée sous le piston reste à peu près immobile, pendant que celle supérieure est soulevée et agit sur les minerais : une très-petite partie tombe sous le piston,

entraînant les matières fines, par l'espace trèspetit entre les parois du piston et de la cuve. Le balancier n'a donc à soulever dans ce mouvement ascensionnel que l'eau supérieure au piston et le minerai.

Pendant la descente, l'air introduit sous le piston soulève la soupape et vient se loger audessus de l'eau sous la grille. Dans la levée suivante

cet air est pressé contre le minerai et s'échappe latéralement par les ouvertures ii,n. Ces mouvements de l'air évitent l'emploi d'une double colonne d'eau en mouvement alternatif, mais rendent la construction de l'appareil un peu plus compliquée. Les cribles à piston inférieur présentent sur les

précédents le grand avantage d'une action bien uniforme de l'eau sur toutes les parties des grilles: ils exigent à peu près la même force motrice, la 12o et 2"1/2= om,o6, et pour les sables 67=0711,144

et 1' 1/2 à 2" =o,o36 à o,o48. Le nombre des levées du piston est toujours de 4o à 45 par minute.