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NOTE SUR LE RAPPORTEUR TABARANT.

égal à bbi. Il n'est cependant pas possible non plus avec la. boussole d'obtenir une approximation de plus de 1/8 de degré, en outre il faut, pourpouvoir se servir de cet instrument, être placé dans un bureau dépourvu d'objets en fer et éloigné des masses de fer un peu considérables, telles que grilles, voies ferrées, etc. condition généralement fort difficile à réaliser et sur l'importance de laquelle on n'est probablement pas fixé partout ; elle ressort de ce fait qu'au bureau des mines de Dec,ize , placé au premier étage; où tous les ferrements des fenêtres, volets, etc., ont été faits en cuivre, l'influence d'une grille en fer dans la cour sur raiguille est telle qu'il y a un écart de 1/4 de degré d'un bout à l'autre du plan qui n'a que 2"',5o de longueur. Enfin pour

bien opérer avec la boussole, la table à dessin doit être exactement horizontale pour permettre à r-aiguille d'osciller librement. Toutes ces conditions étant réalisées, les opérations ellesmêmes sont très-longues, pour peu que l'aiguille soit sensible, à cause des oscillations répétées et des tâtonnements auxquels on est astreint. Reste la méthode des trois plans coordonnés. On ne peut lui refuser l'exactitude, mais tout le monde 'sait combien elle est, longue et encore, pour opérer un peu plus facilement, faut-il se servir de papier quadrillé qui ne contribue pas à la netteté des plans de mine toujours exposés à se salir et à devenir diffus dans la longue durée de leur service. Pour lesgaleries secondaires surtout, où l'on est fréquemment obligé de lever un grand nombre de points, sans que toutefois ce lever comporte le degré d'exactitude attaché à la méthode des trois plans coordonnés, elle devient très-fastidieuse. Le rapporteur Tabarant combine la rapidité d'opération avec une grande exactitude, suffisante même pour les levers faits au théodolithe. Il permet de rapporter immédia-

tement les angles levés à la boussole et, à l'aide d'une

NOTE SUR LE RAPPORTEUR TARARANT.

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transformation très-simple, ceux levés au graphomètre, théodolithe, etc.

Son emploi se fonde, comme celui de la boussole, sur l'existence d'une direction fixe à laquelle sont rapportées les directions de toutes les lignes du lner; seulement ici cette direction qui est celle du méridien astronomique, est absolument fixe, tandis que celle du méridien magnétique, oui sert dans l'emploi de la boussole, varie avec le temps. La direetion fixe est .donnée dans l'instrument par les deux -règles AB, CD (fig. 5 et coupes), d'un lozange articulé ,en fer ; les côtés ont o"',6o de longueur. .J'appellerai AB le. côté fixe, parce qu'il est maintenu dans une position invariable pendant l'opération au moyen d'un fort poids en plomb ou en fonte figuré sur le dessin ; le côté fixe a une épaisseur double des autres, pour que l'on puisse renverser le parallélogramme sens dessus dessous, comme nous le verrons plus loin.

Le rapporteur lui-même se compose d'un demi-cercle évidé en laiton, prolongé un peu en dessous de son diamètre et porté par une règle IK parallèle à ce diamètre; le demi-cercle est divisé en demi-degrés, il porte quatre graduations, une de o° à 1800 et une de 1800 à 56o° de gauche à droite et deux pareilles de droite à gauche. A son centre

est attachée une alidade munie d'un petit arc LM formant vernier et d minant les minutes. En dessous de la règle LK est attaché un arc .de cercle NP dont le centre se trouve en 0 et qui perte une division en quarts de degré jusqu'à 250. La vis Q permet de fixer cet arc dans une position déterminée par rapport à la règle IK.

Il reste à indiquer la manière de se servir de l'instrument. Je suppose qu'il s'agisse d'un lever fait à la boussole, on commence par placer la règle AB (fig. sur une ligne parallèle au méridien astronomique; il suffit de tracer sur le plan des lignes distantes de om,6o, suivant, cette direction pour pouvoir atteindre un point quelconque. On 2 )

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