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MINÉRALOGIE.

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sèches, soit siliceuses, soit surtout calcaires, est presque toujours nulle et souvent nuisible. L'homme en absorbe, comme condiment de son alimentation, environ 5 à 6 kilog. par an. Il est reconnu très-utile dans les aliments cuits des animaux à l'engrais; il hâte l'engraissement en entretenant l'appétence : de trop fortes doses agiraient en sens contraire. En général, les animaux domestiques des pays montueux, secs et calcaires, ne retirent pas du sel un profit aussi grand que ceux de la plaine. Il semble, au contraire, indispensable à la santé des bêtes qui vivent sur un sol humide, qui pâturent les prairies de plaine, surtout en automne. Voici les doses journalières que recommande l'expérience dans le Jura : Bœuf de travail et vache au lait Bœuf ou vache à l'engrais

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Porc à l'engrais Cheval, quand on en donne, ce qui est rare. Mouton. . . JHj

30 à 40 grammes. 50 à 60 — 20 à 25 — 10 à 15 — 3à4 —

Les aliments cuits et bulbeux exigent le maximum des doses. En général, ces doses sont de beaucoup dépassées dans la montagne; dans la plaine et le vignoble, on ne les atteint presque jamais. C'est le contraire qui devrait avoir lieu pour la bonne hygiène de ces pauvres bêtes. Il serait bon de mélanger le sel avec mi-partie de fleur de soufre, ou simplement avec de la suie de cheminée. La fabrication du fromage de gruyère exige environ 2 kilog. 1/2 de sel pour 100 kilog. de fromage. En saupoudrant de sel des fourrages rentrés humides, ou avariés, ou récoltés sur un sol marécageux, on les préserve de la moisissure et l'on augmente leur qualité. Cette opération se fait en employant le sel fin, à la dose de 2 à 3 kilog. par 100 kilog. de foin. La salaison des fourrages secs et aromatiques des montagnes est peu profitable. On ne saurait trop recommander celle des fumiers d'étables, des vidanges et des purins; cette pratique, confirmée par