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et l'abondance de l'eau. Lorsque les sables argileux ne sont pas graveleux, trois hommes et quatre chevaux en laverie ordinairement avec les machines 100 à 1000 pouces dans les douze heures mais lorsque les sables argileux sont graveleux, un ouvrier, travaillant sur une table, n'en lave que 80 pouces environs dans le même espace de temps. Les sables qui contiennent peu d'argile, se laveront sur des bluteaux, trois hommes pourront en laver de 4 à 600 pouces, mais ils ont besoin d'une grande quantité d'eau. C'est d'après ce mode qu'on travaille aujourd'hui les sables qu'avaient déjà été lavées autrefois et chaque bluteau peut en 2 heure en laver de 1 à 900 tours. Le bluteau est formé d'un crible en fer (voir la figure N°IV) ayant 2 archines de longueurs et 1 archine de largeur et des rebords de 3 vershoks de hauteur. Il se met à la tête du lavoir: on le remplit de sable) maber et on dirige sur lui un courant d'eau, tandis que 2 ouvrières facilitent le délayement et agitent le sable avec des rateaux en fer. Le sable délayé et entrainé par l'eau, au travers du crible et tombe sur grande table dormante sur un homme armé d'un rateau et occupé à repousser constamment contre le courant l'au, les matières qu'elle entraine avec elle à travers le crible ; alors l'ot et le schiste à raison de leur densité, restent à la partie la plus élevée de la table dormante, tandis que le sable stérile et la terre sont emporté par le courant. Lorsqu'on a lavé ainsi 100 pouces de sable, l'or et le schiste amassés et confondus ensemble sont portés sur une table particulière pour achever l'opération, tandis que le gravier retenu dans le crible et déposé avec les rebuts pauvres ou stériles. Le schiste riche uni à l'or et lavé sur une petite table formante. On le place sur la partie la plus élevée de la pente : on dirige sur ce résidu un filet, ou plutôt une mince nappe d'eau et un ouvrier au moyen d'un petit rateau et occcupé ) les repousse constamment vers le haut de la table; de temps en temps, il laisse l'eau emporter le gravier et le schistes qu'il juge trop pauvre et de cette manière, il fini par n'avoir plus sur la table que l'or et le schiste le plus pesant. Alors, avec une brosse semblable aux brosses à habit, il sépare encore davantage l'or du schiste en enlevant toujours les parties les plus légères et lorsqu’après ces diverses opérations, l'or ne reste plus uni qu'à une très faible quantité de schiste, on enlève ce résidu, on le sèche, on fait disparaître une partie du schiste en soufflant dessus, le reste au moyen de l'amant et l'or reste enfin pour et prêt à être soumis à l'opération de la fusion. La table dormante proprement dite (voir la figure 2 n°IV) est une longue table garnie d'un rebord AA et B à la partie supérieure seulement et par les côtés. une cloison parallèle à rebord V forme un réservoir destiné à recevoir l'eau qui tombe ensuite en nappe sur la table. La longueur de la table et de
