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11 de cuivre et de plomb y sont dans la même proportion. L'extrême dureté des roches de la mine de [Vanlosky] avait décidé l'administration à en faire suspendre les travaux mais il a été décidé depuis qu'on y ferait travailler au moins deux postes de mineurs. Avant de terminer la description de deux mines contenant les filons aurifères, il ne sera pas sans intérêt de signaler un fait assez remarquable. Sur la montagne qui domine la mine d'Anathisky, on a découvert il n'y a pas longtemps, une alluvion d'or recouverte d'une couche de terre stérile de 3 à 4 sagènes d'épaisseur. Elle est située à 12 sagènes au dessus du niveau de la rivière de [Maguil] ; les graviers et les cailloux qui sont très arrondis, sont d'une nature toute différente de celle des roches environnants la mine. On y rencontre des morceaux de quartz contenant du fer et de l'or très peu arrondis qui semblent, d'après leurs cassures, n'avoir été détaché que depuis très peu de temps. On y trouve aussi de l'hématique et des pyrites qui contiennent de l'or. Voici comment on peut d'une manière plausible rendre compte d'un fait qui parait extraordinaire. En examinant les environs de la mine d'or, les 3 lacs qui se trouvent à sa proximité et le grand marais qui les entoure, on peut admettre qu'à une époque éloignée, tout ce terrain n'était occupé que par un lac considérable qui, lorsque des vents impétueux s'élevaient, était soumis à une violente agitation et qu'ainsi les graviers des fonds s'étaient continuellement poussés ver les bords. Cette première donnée admise, on peut supposer que le bord le plus proche de la mine actuelle était un filon de quartz ferrugineux contenant de l'or ; que peu à peu, ce filon fut rongé par l'eau, qu'à la longue il fut brisé et que les débris en fureurs emportés avec des gravier et du limon et déposés presqu'à la même place à l'endroit ou se trouve maintenant la mine d'or. Cette hypothèse parait la seule au moyen de laquelle on puisse expliquer ce dépôt d'allusion aurifère dont les paillettes n'ont pas eu le temps de s'arrondir par le frottement et elle a suggéré l'idée qu'il serait possible de découvrir de nouvelles veines plus riches encore que celle connues jusqu'alors. C'est en effet ce qui est arrivé sous cette couche qui contient de l'or éparpillé on a trouvé du quartz ; alors on a poussé plus encore les travaux et l'on a rencontré un filon d'or de 1 à 3 vershoks avec de l'or que l'or pouvait découvrir à l’œil nu. Ce filon est dans la même direction que les autres. Aussitôt que la nouvelle machine d'épuisement sera en activité, on fera une reconnaissance sérieuse du filon et on pourra ensuite l'exploiter au moyen des puits [Alexandre].