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EN AQUITAINE ET DANS LES PYRÉNÉES. 29 est relatif aux couches inférieures rencontrées dans les sondages dont il avait pu suivre personnellement les travaux; le plus important est celui qui fut exécuté au parc bordelais et qui atteignit la profondeur de 5o5 mètres. Pour lui les couches les plus inférieures auraient été rencontrées dans le sondage de Château-Vigneau, près Bommes (dans le Bazadais) : « C'est, dit-il, un calcaire tantôt compact et dur sans fossiles distincts, tantôt crayeux et tendre, un peu grossier et plus ou moins grenu, contenant des osselets de Grenaster et des Rhizopodes [Nammalit.es et Orbitoïdes) »; la coupe avait été donnée par Linder qui attribue à ces couches inférieures une épaisseur de 2 3 m. 70, il ajoute que les fossiles y sont trop mal conservés pour pouvoir être déterminés sûrement; il les considérait comme représentant l'étage inférieur du terrain éocène de la Gironde. Ces couches reposent sur la craie de Boyan à Orbitoïdes et il n'est pas impossible qu'elles soient l'équivalent des couches daniennes à petites Nummulites. Au-dessus on a rencontré une couche de cailloux roulés puis des argiles à lignite et des marnes sableuses surmontées par une nouvelle couche de gra¬ viers, puis par le calcaire de Blaye avec sa faune habituelle. L'Eocène inférieur ne serait donc que très incomplètement représenté ici, et la coupe ne serait pas sans analogie avec celle du Blayais. Examinons maintenant les détails que donne Benoist sur les couches infé¬ rieures de sondage du parc bordelais : « Au Sud-Ouest de Bordeaux, dans le forage du Parc bordelais, les couches inférieures du Calcaire à Alveolina elongata sont fort épaisses; on y reconnaît distinctement plusieurs horizons fossilifères. A la profondeur de 2 55 mètres, le calcaire rempli de Rhizopodes est assez tendre, bleuâtre et pyriteux; il contient de nombreux Brachiopodes, Terebralulina tennistriata, Delbosi et peut-être deux espèces d'Argiope, une espèce de Nummulites assez petite, très voisine ou une variété du N. Gaettardi. A 3i/i mètres, le calcaire, qui précé¬ demment était devenu très dur, redevient plus tendre, gris bleuâtre et contient une forte proportion de grains quartzeux. On rencontre en abondance les Nainmalites biarritzensis, perforata, lacasana, scabra, Assilina mamillala et granulosa, un petit polypier, abondance de Rolalia, Bilocalina, Trilocalina, Globigerina, etc., et de nombreuses Alveolina elongata. Dans les couches les plus basses apparaît un petit Echinide du genre Lenita, voisin du patellaris. Ces couches calcaires, à la profondeur de 3Û6 mètres, deviennent entièrement
