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structures commencent a se charger de sens : non pas d'une signifi¬ cation conventionnelle, comme celle que l'on attribue à une lettre ou à un mot, sans qu'il existe de rapport nécessaire entre le signifiant et le signifie, mais d'un sens ou d'une finalité inhérente b l'activité même de l'être vivant, et que l'homme peut comprendre directement par analogie, car il est lui-même construit de la même façon. Ce sens ou cette finalité - ce concept telcologique- constitue ce qu'il y a. de plus essentiel, et le principe moteur du vivant. Le biologiste étudié bien les relations existant entre les éléments et lea parties de cet ensemble que constitue l'être vivant, mais ces relation:, sont des fonctions vitales, et dos s è dent car elles-mêmes 7 - :m sens cent il n'est pas possible de faire abstraction, puisque c'est en lui que r- : ice justement le but et l'intérêt de cette e.tude. Il ne s'agit donc plus des mêmes structures qu'en mathématique.CŒ3C La. confusion s'a ccroit au fur et à mesure eue l'on s'elève dans l'échelle des êtres vivants, et vi-nt, comme il se doit, culminer d'-ns 1-s sciences de l'homme. On est tout proche, cette fois, du centre actif de 1: pe-nsee vivante, et les structures que l'on observe ici - celles du langage par exemple - nous apparaissent comme tra.ns- figur<-es la chaleur de ce foyer incandescent. La théorie du langage nous trouble donc profondément, et nous fait pressentir la. révélation toute proche du grand, mystère. L'a mbiguite vient à son comble quand elle se met au travail; elle réussira bi^n à nous dire les raoports reliant le signifiant et le signifié, le langage et la pensée, Mais elle ne repondra pas à la seule question qui nous tenait vraiment è coeur, et suscitait en nous ce trouble à la faveur duquel elle a réussi p. s'imposer; d'où vient qu'il y ait quelque chose à signifier, qu'est ce que la pensee, qu'est ce que le concept,que sommes nous nous-mêmes ?