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Résumé 1°) L'étude particulière des gîtes du Hardanger nous confirme dans cette idée qu'ils sont à peu près tous au même niveau . il n'y a rien d'absolu ; le gîte de Tvilt est en dehors des alignements et sans doute à un niveau inférieur. La plupart des gîtes sont dans les schistes argileux ; mais d'autres dans des schistes plus cristallins. Enfin le gîte de Lindvik est dans le gneiss gris .

2° Les gîtes ne présentent pas les mêmes dimensions d'un même côté d'inclinaison. Le grand axe de la lentille elliptique occupée par le minerai est généralement en demi-pente . A Gravdal par exemple le gîte penche dans son plan vers So. a Dalemyr et à Jerusmanget vers le NE. Ce caractère a une grande importance ; car on le retrouve dans les gîtes du bassin de Throndhjem et dans les gîtes de fer de la Suède; c'est donc une preuve de plus de l'analogie de ces différents sortes de gîtes.

3° Un grand nombre de gîtes semblent formés par une sorte de manne de schistes pris dans le grabbro. On verra plus loin quelle interprétation on peut donner de ces faits.

4° La plupart des gîtes du Hardanger sont des couches très régulières mais il y a deux exceptions, les gîtes Gulberg et de Kulleseid.

5° On trouve le quartz dans presque tous les gites : tantôt il est mélangé a la pyrite , tantôt il est séparé et se trouve au tit quelquefois séparé du gîte par un peu de schistes (Gravdal) tantôt il forme des noyaux dans la masse des pyrites (Draasen) ou des veines qui la traversent.

(Rostuos) Tantôt le quartz est seul (Lindvig) le plus souvent il est accompagné de cuivre  et de pyrite magnétique quelquefois d'un peu  de magnétite (Rostuos ?? Lillebo.

6° Les pyrite de Lillebo contiennent du charbon et celles de Rostuos sont accompagnées de schistes bitumineux . Dans ce qui précède j'ai employé les expressions de M. Helland; j'ai toujours dit schistes , bien qu'il y ait une distinction à faire et que le mot de skjolar soit souvent beaucoup mieux appliqué; comme on le verra dans suite. La plupart des observations qui précèdent sont dues à M. Helland lui même qui les a consignées dans son premier ouvrage sur les gîtes de pyrite du Sondhordland (Christiania 1873) . Quoique le bassin qu'il étudié en particulier soit celui ou les observations ont le moins de désaccord avec ses idées, elles suffiraient déjà comme on le verra pour [illisible]