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XVUJ sieurs reprises différentes, les eaux entraînèrent les d é - ^ bris ponceux jusque sur le sol calcaire de la Limagne ^ et sur le plateau occidental qui la domine. Les p h o n o - lites furent les derniers produits des éruptions trachy- tiques, qui furent immédiatement suivies de l'épanche- m e n t des basaltes ; ceux-ci, accompagnés de leurs t u f s , et caractérisés par la présence de l'olivine, se répandi- ! r e n t en larges nappes sur les conglomérats trachy tiques^ fi les dépassèrent pour atteindre le sol p r i m o r d i a l , et des- \\ cendirent même sur les calcaires de la Limagne. Leurs \ débris roulés par les eaux , et mêlés à ceux des couches trachytiques, formèrent des alluvions anciennes qui depuis furent morcelées j mais dont on retrouve encore des couches assez puissantes sur les bords de l'Allier. Ces alluvions anciennes , à peu près contemporaines des dépôts ponceux qui s'étendirent jusque dans la L i m a g n e , sont remarquables par la grande quantité de débris organiqvies qu'ils renferment sur quelques p o i n t s . Ce sont des ossemens appartenant à des mammi- fères, et principalement aux genres mastodonte, élé- phant, hippopotame, rhinocéros, tapir, cheval, san- glier, hyène , chat, ours, loutre , castor, lièvre^ cerf, bœuf, etc. Ces différens genres font partie de la qua- trième génération d'animaux fossiles , indiquée p a r M . Cuvier, tandis que ceux dont les dépouilles gisent dans les couches de calcaire lacustre, appartiennent à la troisième époque, à celle qui vient après le grand d é - . veloppement des mollusques , des poissons, et la p r é - sence de quelques reptiles , et dont les teri-ains secon- daires o n t révélé l'existence sur plusieurs points d u globe.