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EXPLOITATION DE LA HOUILLE

ETC.

plus fortes que les maîtres montants de la charpente de molettes décrite précédemment., on pourrait établir à la bouche des puits d'extraction des murs de soutenement élevés et d'une épaisseur proportionnée et poser la charpente sur ces murs, ou bien augmenter la vitesse ascensionnelle des convois, ce qui aurait peu d'inconvénients en faisant usage de cloisons séparatrices. On est donc maître en quelque sorte de développer à son gré la production.

CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE EN 1851.

RAPPORT ADRESSÉ A M. LE MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS, Par M. LE CHATELIER , ingénieur en chef des mines.

DEUXIÈME PARTIE. MATÉRIEL ROULANT.

La publication récente du Guide du mécanicien, à laquelle j'ai pris part avec MM. Flachat, Petiet et Polonceau., me dispense d'entrer dans des développements très-circonstanciés sur les détails de construction de l'élément principal du matériel roulant, la machine locomotive. Il n'y a pas eu de progrès trèsnotables depuis quelque temps dans la disposition même des pièces mécaniques ; les questions à l'ordre du jour .sont particulièrement la combinaison de ces divers organes dans le cadre étroit où se trouve renfermé le constructeur, et l'agencement de toutes les parties, pour obtenir un accroissement de puissance et des conditions de marche favorables à la grande vitesse ou au transport de masses considérables. Pour les wagons, ce sont également des questions de même nature qui préoccupent les ingénieurs anglais ;

on cherche à obtenir des véhicules stables et d'une marche sûre, non-seulement quant aux risques que les