.NTA4OQ.MjU5MDcy

4 Il convient d'être très prudent lorsque l'on interprète les fluctuations périodiques que l'on observe parfois sur une covariance expérimentale. En 9 9 particulier, il ne faut pas se hâter de leur attribuer une signification génétique ♦ qu'elles ne possèdent pas nécessairement. Des processus de renouvellement de • * type très simple donnent, en effet, naissance à des effets de ce genre: si, le long d'une droite, on fait se succéder des traversées aléatoires indépendantes é m que l'on attribue alternativement aux grains et aux pores, on observe des oscillations amorties, pour peu que les courbes granulométriques se resserrent / • autour de leur mode. Si les distances moyennes entre grains, par exemple, ne diffèrent que peu de leur valeur moyenne, le processus comporte une composante périodique, dont la période est égale à cette valeur moyenne,- et qui s'amortit ♦ d'autant plus lentement que la granulométrie des pores est moins dispersée. ♦ Cela ne signifie en aucune façon que la réalisation de-\ce processus- soit influencé « • .ou prédéterminée par un hypothétique réseau périçdique qui lui serait antérieur. * 9 • 9 M. . # * 9 Il s'agit toujours, en effet, d'un processus de renouvellement, où, à chaque « changément d'état, l'avenir (la partie droite de la figure) est indépendant 9 h I du passé (de la partie gauche). Fous allons donner un exemple simple et frappant 9 de ce phénomène, et, pour cela, nous exprimerons d'abord la fonction de 9 covariance'd'un tél processus en fonction des deux granulométries. 9 I - Relation entre covariance et granulométries.

Hous désignerons par Fç, et 3^ les fonctions de répartition des f 9 granulométries en nombre des traversées des.grains et des pores,, par nu et tpq T loyennes associées, par p^ = m_ï/(m0+m1) et ^ = mo/( % les probabilités pour qu'un goint appartienne aux grains ou aux pores, par et ffî enfin les transformées dé Laplace de F (dx) et de T (dx) . Le Xç I -w . processus est dit de renouvellement si les longueurs des traversées succèssives -1