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| (74) |Nombre et consistance des usines à fer en activité ; principaux départements producteurs. - Il y a eu 151 usines en activité, comprenant 561 fours à puddler, 41 foyers d'affinerie et 670 fours à réchauffer en service. |Les établissements où l'on a compté le plus de fours à puddler en feu ont été ceux d'Hautmont, appartenant à la Société de la Providence (45 fours) ; du Creusot (34) ; les usines de Saint-Marcel et du Bois-du-Tilleul, à la Société de Vezin-Aulnoye (30) ; les usines de Trith, à la Société anonyme des forges et aciéries du Nord et de l'Est (29) ; les forges de Denain et Anzin (28) ; les forges de Pompey (25) ; les forges et laminoirs de Maubeuge et de Louvroil, à la Société des hauts fourneaux de Maubeuge (21) ; les forges de la Société du Vireux-Molhain (21). |43 départements ont contribué à la fabrication du fer ; toutefois la production n'a pas atteint un millier de tonnes dans 13 d'entre eux. |Les 5 suivants viennent en première ligne : | |[tableau] | |La production de ces cinq départements représente 72 p. 100 du total général ; celle du Nord seule atteint 38 p. 100. |Après ces départements, il y a lieu de citer la Seine, la Loire, l'Allier, le Jura, l'Oise, ect. | |III. - ACIERS. | |Les 96 centièmes des aciers ouvrés sont obtenus par le laminage ou le martelage des lingots d'acier produits dans les cornues bessemer ou dans les fours à réverbère Siemens-Martin. La statistique de la production de ces lingots peut s'établir avec plus d'exactitude que celle des aciers ouvrés ; elle permet de classer les départements dans l'ordre de leur importance réelle comme producteurs d'acier. Un grand nombre d'usines, en effet, ne transforment pas elles-mêmes en produits marchands tous les lingots qu'elles fabriquent, mais en expédient des quantités souvent très importantes dans d'autres départements. C'est ainsi que Meurthe-et-Moselle, qui est le plus fort producteur de lingots, ne vient qu'en deuxième ligne pour les aciers ouvrés.