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314 de la pyrite cuivreuse jaune sans argent, il convient d'en separer le premier afin de pouvoir le traiter separement à la fonderie, et en obtenir la fin par les procédés ordinaires de la liquidation ou par l'amalgamation avec le mercure d'après les principes de M de Borr. Si au lieu de separer ces deux variétés de minerai de cuivre on les laissait [remuer?], l'argent contenu dans l'un se repandrait dans toute la masse du cuivre qui resulterait de leur fusion commune ; alors non seulement il en coûterait beaucoup plus pour l'en éxtraire mais les dechets seraient plus grands ; il pourrait même arriver que la depense éxcederait la valeur de l'argent que l'on en retirerait, tandis que par le triage on a l'avantage de concentrer l'argent dans un petit volume de cuivre duquel on peut l'éxtraire avec profit en plus grande quantité et moins de déchet de cuivre [illisible]. Quand le minerai de cuivre est mêlé avec de la galesse, on en fait aussi la separation ou triage de même que des minéraux d'étain, de cuivre et de plom qui quelque fois se trouvent réunis dans le même filon. Les minerais de metaux parfaits éxigent encore un triage plus soigné que les autres, il ne faut pas envoyer au bocard ceux qui peuvent être fondus avec profit sans passer à cette operation où l'on en perd toujours ainsi que je le ferai voir en traitant du bocardage et du lavage.

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