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Influence

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1/5 que nous venons d'établir. Or, les moyennes entre 1/2 et 1/3, 1/2 et 1/6, 1/2 et 1/5 sont io/35, o/3o et 10/28 , et comme j'ai reconnu à l'oeil que la masse des grains appartenant à une même classe peut être considérée comme sensiblement uniforme et d'un calibre aussi éloigné de celui des plus gros grains que de celui des plus petits, on est en droit de conclure de nos observations sur des minéraux aussi différents par leur structure que la galène, la houille et le quartz, que la section moyenne des grains qui passent ensemble à travers les ouvertures d'un crible est généralement égale au tiers au plus de ces ouvertures. Les différents résultats auxquels nous sommes

de résultats l'eau sur les arrivés sont déduits d'observations faites sur des du criblage, matières parfaitement séchées qui avaient été cri-

blées à sec. Quand on opère dans l'eau , on remarque que les gros grains de chaque classe sont

visiblement plus allongés pour une même substance que les gros grains correspondant à la

SUR- LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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équivaut à peu près à l'emploi de cribles d'un numéro plus élevé. La diffélence entre les grains extrêmes subsiste

d'ailleurs tout aussi grande pour le criblage à l'eau que pour le criblage à sec; cette différence a même été sensiblement plus grande à l'eau, dans nos essais.

Ce qui est vrai pour une même substance se reproduirait à plus forte raison pour plusieurs substances de structures différentes que l'on criblerait ensemble; il est clone probable que , relativement àd'égalité des grains, le criblage à l'eau est

encore un peu plus imparfait que le criblage à sec, du moins lorsqu'on effectue le criblage à l'eau à la manière ordinaire , c'est-à-dire en entassant à la fois sur le crible une quantité de matières toujours trop grande pour un bon classement. Mais lors même que ce petit désavantage serait bien établi, le criblage ordinaire à l'eau le rachèterait amplement par deux circonstances

même classe préparée à sec.

précieuses : il exige moitié moins de temps que le

Plus les matières, par suite de leur structure, ont de tendance à se diviser en parcelles allongées, plus cet effet du criblage à l'eau est prononcé, plus il met de différence entre le poids moyen des plus gros grains obtenus d'un même crible dans l'eau ou dans l'air. Pour de la houille de Newcastle, par exemple que nous avons soumise à une expérience spéciale à ce sujet , on a obtenu à l'eau des grains dont le poids moyen était plus grand de 1/3 que le poids moyen des

tières métalliques friables à se réduire en farine au milieu de frottements prolongés. D'ailleurs, sans l'intervention de l'eau , le criblage des matières incomplétement sèches serait des plus grossiers ; ces matières resteraient en majeure partie confusément agglomérées et présenteraient ainsi, pour une même classe, des différences dé calibre bien autrement grandes que celles qui viennent

grains de même ordre obtenus à sec avec les mêmes cribles. Cette influence se fait sentir sur la totalité des produits, de sorte que, par rapport au poids moyen des grains, l'intervention de Veau

criblage ordinaire à sec et il expose moins les ma-

d'être signalées. Or les mines métallic[ues les plus sèches produisent des minerais humides et la dessiccation, si on voulait l'opérer, serait ou trop incomplète ou trop dispendieuse. C'est pourquoi le criblage à l'eau est communément employé pour