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CHIMIE.
EXTRAITS DE JOURNAUX.
dans laquelle v, est le poids du vase, v' le poids de la quantité d'eau qu'il peut contenir, v le poids d'un même volume de liquide soumis à l'expérience, c la capacité du métal dont le vase est formé, t et t' les temps de refroidissement du vase rempli successivement d'eau et du liquide v. J'ai trouvé 0,622 : 0,463 : 0,4205 pour les nombres qui doivent représenter les chaleurs spécifiques de l'alcool, de l'essence et de l'éther sulfurique, la capacité de l'eau étant prise pour unité.
7. Expériences relatives au froid produit par l'expansion du gaz ; par MM. Auguste de la
Rive et S. Marcet. ( Bibliot. universelle, 1823.) Il est reconnu, depuis long-temps, qu'un thermomètre placé sous un récipient descend d'une quantité assez grande lorsqu'on y fait le vide. Cet effet, que l'on a jusqu'à présent attribué à un abaissement de température causé par la dilatation de l'air, provient aussi en partie de l'augmentation de volume qu'éprouve la boule quand sa surface est soustraite à la pression atmosphé-
rique : ce qui le prouve, c'est que si l'on place sous le récipient un thermomètre ouvert à son extrémité supérieure, il baisse, mais beaucoup moins que celui qui est fermé et privé d'air. Un autre phénomène du même genre, mais
beaucoup plus difficile à expliquer ,
consiste
dans l'élévation subite et très-considérable d'un thermomètre placé dans un récipient vide, lorsqu'on y fait rentrer subitement l'air. Pour exami.lier avec. précision les détails de cette curieuse expérience, nous avons suspendu un_ thermomè-
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tre très-sensible , ayant une boule très-petite, au milieu d'une cloche de 54o pouces cubes, à laquelle était.adapté un tuyau d'un tiers de ligne de diamètre, de telle manière qu'il aboutissait d'un côté, à une distance moindre de 4 lignes de la boule du thermomètre, et de l'autre, dans l'atmosphère ou dans un vase plein de gaz. Ce tuyau
- était muni d'un robinet.
Nous avons fait le vide dans la cloche, ce qui a fait
descendre le thermomètre de Io° à 8°
alors on a ouvert le robinet du tube pour laisser entrer l'air de la chambre. Voici ce qui s'est passé :
le thermomètre est d'abord descendu de 8° à 50,6; il s'est arrêté au bout de 7 secondes, au moment où l'éprouvette a indiqué une pression de 4 pouces de mercure dans la cloche. Le thermomètre est resté stationnaire, jusqu'à ce que l'air introduit ait pu soutenir 6 pouces de mercure ; et à partir de ce moment, il a monté rapidement jusqu'à 150, ce qui a eu lieu après 45 secondes.
Cette expérience conduit à l'explication suivante du phénomène. L'air, en entrant dans la cloche, se dilate, et par un effet de cette dilatation, il prend de la chaleur aux corps environ mus et au thermomètre en particulier, qui se trouve le premier sur son passage. Mais quand la cloche contient déjà un assez grand volume d'air, le nouvel a-ir qui arrive tend encore à se dilater, et par conséquent à produire du froid en même temps cependant il condense celui qui y est déjà contenu , et tend conséquemment a produire de la chaleur en exprimant de cet air déjà entré une certaine quantité de calorique.
En substituant du gaz hydrogène et du gaz
