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SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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ÉTUDES

même en toile grossière, lesquelles cloisons s'arrêteraient à une soixantaine de centimètres au-dessus du fond. C'est le prisme du milieu , plus large que les deux autres, qui servirait de colonne à précipitation. Les minerais bruts , dépouillés seulement des parties séparables à la main , y seraient aban-

donnés au milieu de l'eau. Ou les projetterait d'une manière intermittente au moyen d'une caisse

à fond mobile qu'on ouvrirait brusquement pour la refermer aussitôt et recharger la caisse pendant que la précipitation aurait lieu. Cette précipitation amènerait au bas de la colonne , pendant les trois ou quatre premières secondes , de la galène pure; puis, pendant les trois ou quatre secondes suivantes , un mélange de gangue pierreuse et de galène, assez différentes par le volume des grains

pour qu'en recevant le tout sur une toile niêunique au milieu même de l'eau, la galène passât à travers la toile et se trouvât séparée des parties stériles. Il en serait de même , mais avec moins

de netteté, pour la période suivante et ainsi de suite.

fout autour du prisme central , clans la double gaine formée par les prismes latéraux, circulerait

une noria légère composée de larges godets en toile métallique, qui viendraient successivement passer sous la colonne à précipitation et recevoir les matières précipitées : les grains arrivant surie toile métallique complétemeut indépendants les uns des autres s'y sépareraient naturellement en deux classes de grosseur bien plus nette que dans les criblages ordinaires : le riche qui passerait à

travers, le pauvre qui resterait sur la

toile. Les

godets seraient fixés à des traverses reliant chaines sans fin qui seraient soutenues au-dessus de la caisse distributrice par un tambour de diamèdeux

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tre convenable et guidées à la partie inférieure. 11 y aurait autant de séries de godets formés de toiles métalliques différentes qu'on voudrait produire de classes. Une lacune dans le A godets laisserait arriver librement au fond de la fosse les plus gros grains de galène, ceux qui tomberaient pendant les trois ou quatre premières secondes. Cette lacune servirait de repère pour régler la position des godets de manière à faire toujours trouver sous la colonne , au moment opportun , les toiles métalliques de calibre approprié au calibre des grains qui devraient tomber à un moment donné. Un pendule servirait à régler le mouvement de la chaîne sans fin, conformément à des données acquises par une expérience spéciale , analogue à celle qui a donné lieu à nos tableaux n" III et Erdin la partie riche qui traverserait les toiles métalliques s'accumulerait au fond de la fosse, d'où on la retirerait à la fin de la journée , tandis que la partie pauvre serait remontée au fur et à mesure par les godets et rangée par classes, pour achever

l'opération en soumettant au lavage ordinaire cette matière déjà dépouillée du minerai le plus pur qu'elle contenait, et de plus parfaitement préparée pour assurer l'efficacité de ces lavages.

Chaque projection de matière donnerait lieu à -un temps de chute égal à 3o secondes environ, mettons-en 6o pour laisser le temps de charger la caisse. On pourrait facilement projeter à la fois de ro à 15 litres de matière, soit plus d'un 1/2 mètre cube par heure, et peut-être n mètre cube. Abstraction faite du mouvement de la noria, qui, pouvant n'être jamais que très-peu chargée,

n'exigerait pas une grande force, deux femmes pourraient suffire au service de l'appareil et classer ainsi 5 à 6 mètres cubes de minerai brut par