.MTA0.MjY0MzY

4"

ETUDES

MIR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

pour les trois minéraux soumis à cette investigation, et il arrive que ces minima sont très-approximativement représentés par la moitié du volume de la sphère, qui aurait pour diamètre celui des trous au travers desquels ces grains ont passé.

peut s'en assurer par le calcul : en effet, avec leur

Les maxima, au contraire, semblent varier avec la structure des minéraux , et être d'autant plus grands que les minéraux sont de nature plus esquilleuse et plus disposés à donner des fragments allongés. On est porté à induire de ce double fait que les maxima doivent correspondre à des grains qui ont

traversé le crible dans le sens de leur longueur, en présentant au passage des trous une section

tout au plus égale à celle qui correspond aux minima. Si cette induction était fondée, la section transversale des plus gros fragments qui traversent un crible serait égale aux deux tiers au plus de l'oucela verture des trous circulaires de ce crible , en supposant ces fragments sphériques, supposition qui donne pour la section transversale un maximum. Si l'on supposait cubiques les plus gros grains non allongés qui ont donné les minima et si l'on admettait' que ces grains passaient à travers les trous en présentant une de leurs faces à l'ouverture, la section transversale , au lien d'être égale

403

volume, ces grains, s'ils avaient été cubiques auraient eu leurs côtés plus grands que le côté du carré inscrit dans le cercle des trous , et cela étant, ils n'auraient pas pu passer par ces trous. Donc, de ce que nos plus gros grains de galène ont passé, on est en droit de conclure qu'ils étaient nécessairement de formes allongées, et que c'est en présentant aux trous leur plus petite section qu'ils ont traversé le crible. Par

analogie, on peut admettre qu'il a dû en être, à plus forte raison, de même des grains de houille et de quartz corrrespondant aux maxima de ces espèces, car ces grains étaient plus allongés encore

que les plus gros grains de galène , tout en ayant une section transversale peu différente. Je regarde donc comme établi par ce qui précède que la moitié de l'ouverture des trous représente fort approximativement la plus grande section des sables qui , dans un travail en grand, peuvent passer à travers des trous ronds de cribles, aussi rapprochés que possible, et manoeuvrés avec tous les soins nécessaires pour assurer le classement le plus parfait. Les grenailles (bien que classées au moyen des

Plus grande section transversale des sables passant.

par cribles it trous ronds.

Plus

l'hypothèse de grains sphériques , n'en serait plus que la moitié.

cribles à mailles carrées, et d'une manière assez 5rg'irrnlainiiiees grossière en apparence, par 'suite de la grande passantS travers différence de calibre qui existait entre deux nu- cribleeas t'elles mémos consécutifs) ont donné le même résultat que les sables. En représentant par soo le volume de la sphère strictement capable de passer à tra-

Pour les grains de galène correspondant aux minima, cette hypothèse de grains cubiques était sensiblement vraie ; mais' il n'en était pas de même des grains correspondant aux maxima. On

avait traversé, j'ai trouvé que le volume moyen des plus gros grains de nos quatre classes de grenailles a varié de 75 à loy pour la galène, de Loo

aux deux tiers de cette ouverture comme

dans

vers les mailles carrées du crible que chaque classe