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ÉTUDES

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où un supplément d'eau la pousse en avant. Les creux de la toile retiennent à leur tour les grains métalliques plus petits ou plus minces qui ont échappé aux gradins, tandis que les grains pierreux , que leur légèreté spécifique ou l'irrégularité de leur structure ne laissent pas adhérer à ia toile, continuent de rouler jusqu'au bas de la table. Cette disposition est la moins mauvaise qu'on ait trouvée au Harz pour ces sortes de matières; mais on n'a garde de là juger parfaite. L'examen des sa. Ides échappés à la table prouve son insuffisance (1). Les différents détails qui précèdent doivent faire comprendre combien les procédés ordinaires sont loin de suffire à tous les cas.

Si , au lieu de classer au moyen de cribles les différents

grenailles et les sables qu'on lave aux appareils dont il vient d'être question, on les clas7 sait par voie de précipitation, non-seulement le classement pourrait être bien plus expéditif et moins coûteux, mais il ne serait plus exposé

à donner lieu aux difficultés, et par suite oui pertes que je viens de signaler. En effet, ces gros grains métalliques, qu'il est si difficile de retenir sur les appareils à eau courante, sont précisément

ceux que la précipitation permettrait de séparer le plus facilement; de sorte que les matières qui seraient livrées aux tables ou caisses diverses ne

contiendraient plus, en minerai utile , que

des

grains ou des parcelles appropriées à ces de lavage.

procédés

matières fines (généralement lavées

dans des

Et ce n'est pas seulement par rapport

aux

(I ) Depuis que ceci est écrit, M. Ilivot a donné une description complète du Planherd ainsi que de toute la préparation mécanique du Harz. (Voir Annales des mines,

te série, tome XIX.

SUR LES PREPARATIONS MÉCANIQUES.

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appareils à courant d'eau) que la précipitation préalable pourrait être utile, pour débarrasser ces matières des grenailles métalliques si difficiles à retenir, qu'elles contiennent en quantité importante. Les matières de calibre supérieur , qui renferment communément la majeure partie des produits à retirer du lavage, n'en éprouveraient par de moins bons effets. Ces matières correspondent à nos grenailles et aux trois premières classes de nos sables; elles sont habituellement traitées par criblage , dans des appareils de construction trèsvariée, niais dont l'effet utile diffère peu au fond.

Ce sont les différents cribles à secousses et les cribles à piston. On dirait que le mérite respecti f de ces différents appareils n'est pas encore bien établi. Ainsi, tandis

que le crible à piston s'est répandu depuis vingt ans sur tout le continent , où il se substitue aux cribles à secousses , ceux-ci sont encore exclusive-

ment employés en Angleterre. Peut-être y a-t-il de part et d'autre, dans ces usages, esprit d'imitation plutôt qu'étude sérieuse des effets produits.

Quelques mots à ce sujet seront donc d'autant moins déplacés ici que, tout en nous conduisaut à la démonstration que nous avons à faire, ils four-

niront un exemple du parti qu'on peut tirer de nos expériences sur la chute des grenailles et des sables au milieu de l'eau. Ils permettront en outre plus tard de préciser les conditions d'un bon criblage et d'énoncer sur les différents appareils utiles une opinion motivée. relalgré la diversité de formes , de grandeurs et de dispositions des différents appareils de criblage,

ils se réduisent à deux systèmes distincts : 10 le système ancien, qui est caractérisé par la mobilité du crible et fonctionne à simple effet; 2° le système

Deux systèmes de cribles.