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DE LA MOSELLE,

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MINERAIS DE FER

à l'axe de soulèvement des Vosges et se prolon. getit suivant toute apparence, en Prusse; le troisième ,a été suivi depuis Falck jusqu'il Creutzwald,

sa direction n'est pas éloignée de la ligne EstOuest.

Le ruinerai de Crutzwald est grillé avant d'être fondu. Cette opération , qui s'exécute à une basse température et n'enlève pas toute Peau d'hydratation, a pour objet de débarrasser le minerai d'iule partie du sable qui adhère à sa surface après l'eXploitation. Quant aux plaquettes qui se rencontrent aVee abondance en stratification dans les assises inférieures du grès vosgien , elles sont rarement assez riches pour pouvoir être fondues; et elles ne sont point exploitées dans le département de la Nous avons analysé un échantillon de minerai grillé provenant de la forêt de Saint-Avold qui nous a paru représenter la richesse moyenne de ceux que l'on fond et nous l'avons trouvé composé de : gr.

Protoxyde de fer . Oxyde de manganèse. Eau Alumine. Sable et très-peu de silice.

.

.

o,56o o,005 o, o6o 0,007

.

o,54o 0,972

Ce minerai est pauvre, il ne rend en moyenne que 25 p. zoo de fonte ; il est de plus très-siliceux et a besoin, pour être fondu, d'être allié à des nai. userais calcaires et alumineux. La poussière du minerai griir est d'un rouge brunâtre très-foncé. La quantité d'eau trouvée correspond presque

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exactement à celle habituellement contenue dans l'hématite brune dont la formule est 2Fe'03-1-3Aq. Dans le fourneau de Creutzwald où ce minerai

est fondu, on trouve, après chaque campagne, une cadmie formant un bourrelet adhérent à une petite distance de l'orifice du gueulard; elle est très-pesante , de couleur verte, et présente des couches concentriques très-minces appliquées les unes sur lesautres; sa surface du côté de l'intérieur du fourneau est mamelonnée et renferme souvent de petites druses tapissées de cristaux prismatiques très-brillants d'oxyde de zinc. Après avoir reconnu que cette cadmie était composée d'oxyde de zinc, d'oxydede plomb et d'un peu de protoxyde de fer, de chaux, de magnésie, de silice et de charbon, nous l'avons soumise à l'analyse par le procédé suivant : 2 grammes porphyrisés ont été attaqués par l'acide nitrique concentré et bouillant

et ont produit un.dégagement assez abondant de vapeurs nitreuses dues à l'action du charbon divisé

sur l'acide nitrique. La dissolution a été évaporée

lentement jusqu'à siccité pour rendre la silice gélatineuse insoluble, puis filtrée et soumise, après avoir été rendue acide, à un courant d'hydrogène

sulfuré qui a précipité tout le plomb. Le précipité de sulfure de plomb recueilli sur un filtre et lavé a été dissous par l'acide nitrique, évaporé et repris par un peu d'acide sulfurique; on l'a dosé à l'état de sulfate de plomb. Quant à la dissolution on l'a traitée après l'avoir fait bouillir avec quelques gouttes d'acide nitrique pour suroxyder le fer, par l'ammoniaque en excès qui n'a précipité que ce dernier. Pour séparer le zinc de la