.MTA2.MjcxODk

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Révision datée du 21 février 2015 à 08:10 par ::1 (discussion) (Page créée avec « 420 MATIÈRES COLORANTES EMPLOYÉES EN CHINE DANS LA FABRICATION DE LA PORCELAINE. celle qui se trouve dans le rouge de chair provient d'un peu de fondant ajouté à de... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

420

MATIÈRES COLORANTES EMPLOYÉES EN CHINE

DANS LA FABRICATION DE LA PORCELAINE.

celle qui se trouve dans le rouge de chair provient d'un peu de fondant ajouté à dessein, comme nous en trouverons dans un troisième échantillon ; mais le premier

n'en renferme pas, c'est ce qui explique la manière dont il s'est comporté à la cuisson. Nous avons vu, en analysant les noirs de la porcelaine de Chine, que le fan-hong n'est pas le seul oxyde qui puisse se transformer en couleur par l'addition pure et simple du yuenfeng ; nous avons donné, à cette occasion, une explication qui paraîtra suffisante et qui s'appliquerait aussi

bien ici, sur la cause qui rend cette couleur brillante dans le mince, sèche et pulvérulente dans les épaisseurs.

Ces analyses confirment en tous points les indications que donne le P. Ly au sujet du fan-hong dans le catalogue descriptif de la collection de l'École des mines : « Pour chaque once, on ajoute 5 onces de cé» ruse, et l'on broie le tout ensemble ; on se sert ensuite de ce mélange ainsi combiné. »

C'est dans ces mêmes rapports que se trouvent l'oxyde de plomb et l'oxyde de fer dans le premier rouge de M. Itier. P' ao-chi-hong , c'est-à-dire rouge précieux de pierre

(étiqueté couleur de rouille). - Cette couleur diffère empiétement de celles qui précèdent, par la manière dont elle se comporte au feu : elle glace aussi bien dans le mince que dans l'épais ; c'est avec cette couleur que sont faits ces fonds rouges si glacés, au milieu desquels les Chinois réservent souvent, par grattage, des ornements blancs du plus heureux effet. Ce rouge est en poussière bien homogène, il ne répand pas, quand on l'incinère, l'odeur de la colle forte brûlée ; il ne fait avec l'acide nitrique étendu qu'une effervescence très-courte ; la solution précipite en noir

421

par l'hydrogène sulfuré.. Toute coloration disparaît par l'acide chlorhydrique bouillant. La liqueur présente alors tous les caractères d'une dissolution d'oxyde de fer dans l'eau régale , souillée d'un peu de chlorure de plomb.

Voici les résultats de l'analyse que nous avons faite de ce rouge : Perte au feu.

2,20

Silice. Oxyde de plomb

Oxyde de cuivre. Oxyde de fer et alumine. Magnésie Chaux

Alcalis et perte

36,i° Lii,i6

traces. .

i,00 traces. 1,10

2,44 100,00

Ces nombres expliquent suffisamment pourquoi la couleur a glacé dans l'épais comme dans le mince. Le rouge qui suit nous présente un mélange de jaune et de rouge fait avec le fan-hong ; c'est le jaune sale de M. Itier. Kou-tong , c'est-à-dire vieux cuivre, vieux bronze (étiqueté jaune sale). - Cette couleur est une poussière

rouge brique ; par le fait de la cuisson, elle ne donne qu'un ton sale jaunâtre non glacé ; c'est ainsi que se comporte un mélange de jaune et de rouge de fer. Cette couleur n'a donc pas le ton à l'emploi. L'acide chlorhydrique bouillant fait disparaître toute coloration ; nous avons vu que le jaune lui-même s'attaque dans ces circonstances ; la liqueur renferme de l'antimoine, du plomb et du fer. Nous avons trouvé dans ce rouge: Perte au feu Silice.

A reporter.

6,8o 22.00

28,80