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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX 610 Ce massif extérieur est fait avec des grès com-

muns provenant des formations du grès rouge et

du grès bigarré qui s'étendent tout autour de l'usine. Les campagnes sont de 3, 4 ou 5 ans. Trois embrasures sont ménagées dans le massif du fourneau ; destinées à recevoir trois tuyères, elles ne servent jamais toutes les trois ; on travaille ordinairement avec une tuyère placée sur la face de varnie. Sur le devant et au bas du four sont deux lunettes, espaces vides laissés entre la pierre fermant

le creuset sur le devant et les parois latérales; on ouvre successivement ces lunettes pour faire écouler les produits' dans les deux avant-bassins. Nous

aurons l'occasion de revenir sur la construction de ces avant-bassins.

Près des fours sont immédiatement placés

Quantité d'air

lance dans l" une soufflerie à piston et un appareil à air chaud, fourneaux ; travail à l'air chaud.

Le volume d'air lancé dans les fours est de 6 à 7 mètres cubes par minute, à la pression de ï à 2 centimètres de mercure et à la température de 230 à 2500 Réaumur.

La tuyère est horizontale ; la buse en fonte a à 5 centimètres de diamètre. Les premiers essais de travail à l'air chaud ont été faits avec les minerais réfractaires de Sangerhausen ; on a trouvé une économie de combustible de 33 p. Io°. Le travail marche plus rapidement ; il y a donc aussi économie de temps. La seule différence certaine dans la nature des produits, c'est que la matte est devenue plus riche en 4

cuivre. Composition

Le lit de fusion n'a pas une composition bien

de ln de fusion* constante; mais voici celui qu'on passait pendant

notre séjour à Saugerhausen

DU MANSFELD.

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53,33 de minerais quartzeux (schlichs, schlamms, fragments, etc. ). 8,33 de minerais calcaires. 58,53 de minerais schisteux. 99,99

A cela on ajoute comme fondants :

38,33 de fluorure de calcium. 51,33 de scories de la fonte pour cuivre noir. 51,G6

On prépare les lits de fusion au niveau des gueu-

lards; chaque lit de fusion contient 4.670 kilog. du mélange précédent. Les charges de charbon sont également préparées au niveau du gueulard. Elles ne sont modifiées par le chargeur que sur les ordres du chef fondeur qui se trouve toujours en bas du four. On laisse devant la tuyère un nez de Io à 12 centimètres ; ce nez n'est pas ici bien indispensable, mais il préserve la tuyère contre l'ardeur du feu, et celle-ci dure beaucoup plus longtemps que si l'on travaillait à tuyère claire. On charge le combustible et le minerai par couches alternatives (ce qu'on ne pourrait faire si les minerais contenaient plus de fer); on charge ainsi toutes les heures ou tous les trois quarts d'heure. La vivacité de la flamme qui sort par la lunette ouvert v sert au, chef' fondeur pour reconnaître si le vent a assez de force. Les caractères de cette flamme et l'aspect du nez suffisent au fondeur pour juger la marche du travail. Une flamme d'un blanc rougeâtre, avec un nez un peu brillant et long de ro à 12 centimètres, voilà les indices d'une

bonne allure. Un nez trop long, une flamme très-rouge sont les indices d'un dérangement de la zone de combustion qui se trouve alors trop près de la poitrine.

Travail.