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389 satisfaisante. Si donc, pour une même substance, la densité ne varie pas habituellement de plus de Io à 25 p. 100 comme nous l'ayons indiqué plus haut , les variations de vitesses dues à cette cause ne sauraient dépasser le rapport de 1005115. Pour des substancesdifférentes les variations peuvent allerau rapport de f oo à 175 (ce qui arrive pour la galène comparée au quartz), et même au rapport de 100 à 3oo , qui s'applique à l'or et au platine comparés sua Lus 141ÉP.VilAWIOn' Mea

,

ÉTUDES

fesses observées sont sensiblement égaux à ceux qu'on déduirait de la formule. Ainsi , tandis que celle-ci donnerait 1,4o pour le rapport des vitesses correspondantes à II et IV, l'observation donne 1,33 ; on a 1,66 , au lieu de

enfin, pour Y et

1,74 pour IV comparé à VII, on trouve 1,37o, au lieu de 1,365. Il est à remarquer que les différences entre le

calcul et l'expérience sont d'autant plus petites

Influence -du calibre seul.

que l'on s'éloigne davantage des cab ltres les plus gros : cela tient sans doute à ce que le défaut de précision de nos observations se faisait sentir d'autant moins fortement que la durée des temps de chute était plus grande.. Ainsi , pour des diamètres qui Ont varié de à 2 et à 3, notre formule se trouve vérifiée à moins de 1/20 près. Il en résulte que, Our des différences de diamètres dans le rapport de i à 2, les temps de chute varient dans le rapport de toOo à 1414

et que , pour aller jusqu'à doubler le temps de chute, il faudrait que le diamètre se trouvât réduit dans le rapport de -4 à 1. On.verra plus loin que, lorsque le classement des matières est fait avec soin, on n'a pas à considérer des différences de calibres de 4 à s , ou du moins que , s'il s'en rencontre , ce n'est communé-

ment que pour des quantités négligeables. Par

Influence

de la densité renie.

conséquent, des variations dei à 2 dans les temps de chiite représentent le maximum de l'influence perturbatrice à laquelle les simples variations de calibre peuvent donner lieu. Quant à l'influence de la densité seule, je n'ai pas pu , comme pour le calibre, la constater par expérience : on verra plus loin qu'il y a tout lieu de croire que la -formule l'exprime d'une manière

au même quartz. Cette dernière différence doit être considérée comme l'extrême limite des diffé-

rences entre les temps de chute imputables aux densités seules. Communément les différences propres

aux minéraux qu'il s'agit de séparer dans les préparations mécaniques ne dépassent pas le rapport de 100 à 15o, ou tout au plus celui de ioo à zoo. L'influence de la forme seule a pu être appréciée directement comme l'influennp du calibre, et c'était d'autant plus important que la formule fait forcément abstraction de cet élément essentiel. -Pour tâcher d'avoir une mesure approchée

de l'influence de la forme seule sur la durée de la chute des corps au milieu de l'eau , j'ai façonné de dix .manières différentes , sans en rien retrancher, des balles en plomb du même calibre , en ayant soin que, sauf deux exceptions., la .plus grande dimension de ces dix solides ne dépassât pas le double du diamètre de la balle prise pour terme de comparaison. J'ai eu ainsi onze séries de Selides de formes différentes et de même poids qu'on a laissé tomber comparativement au mi-

lieu de la même colonne d'eau de 6 mètres de bau tete, qui avait servi aux expériences précédentes. Les temps de chute irn;crits sont des moyennes de 6 à Io observations.

Influence

de la forme cule.