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RÉSISTANCE .
A ses yeux, la décomposition en pyramides n'est pas la manifestation du mode qu affecte la rupture virtuelle; elle est simplement un effet consécutif et secondaire de cette rupture. Son opinion se fonde, d'une part , sur la mesure directe de la résistance transverse, mesure qui l'a conduit à des valeurs très-différentes de celles que donne la relation établie par Coulomb : de l'autre, sur une tob.
servation que l'auteur formule comme il suit (i) « ....En prenant toutes les précautions possibles, en arrêtant le mouvement descendant de la plaque supérieure aussitôt que fceil, armé d'une loupe, aperçoit les premières fentes, avec tous ces soins
cependant on n'obtient jamais que des pyramides informes profondément altérées dans leur contexture, et sinon pulvérulentes , du » moins dans un état de cohésion si faible que Le » le moindre effort suffit pour les briser. » phénomène dont il s'àgit serait donc simplement, d'après M. Vice, « l'effet de l'affaissement de la
L'exactitude dcs observations de cet habile ingénieur n'est pas suspecte; ma ti èrê. comprimée. »
mais peut-être a-t-il eu depuis occasion de reconnaître qu'il a déduit de quelques--:Wis isolés, et de la théorie , des conséquences, l4 unes trop générales , les autres erronées. D'une part , j'opposerai à l'assertion qui précède les résultats dès expériences déjà citées faites sur des parallélipipècles de sable et de ciment. Sans prendre
d'autres précantiOns pbür eoeeiér intaét lé
mode de divisicln
quetrarrêter le levier
--(4) Recherches expérimentales sue les phénomènes physiques, et. (Annàiée des ponts t chaussées, 1835, 2° semestre, p: 198).-
DES MATÉRIAUX.
FONTE.
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dans sa chute, on obtenait presque constamment une décomposition pyramidale très-bien caractérisée. La pyramide inférieure était surtout très-
nette, souvent très-régulière, et sauf quelques fissures qu'on eût sans doute réussi à prévenir, sa cohésion en masse ne paraissait pas sensiblement altérée (I). D'un autre côté, en regardant comme une conséquence de la théorie applicable à tous les 27' (R' étant la force porcorps la relation
tante ou la résistance à la compression, et y' la résistance transverse, ) M. Vicat a commis une confusion évidente et attribué à la théorie un résultat auquel elle ne conduit nullement (2). Le phénomène dont il s'agit semble donc être moins insignifiant que le supposait M. Vicat , et se rattacher intimement à la relation de grandeur des résistances transverse et à l'écrasement, cette dernière dénomination indiquant le mode de rupture qu'affecte un prisme très-court comprimé qui
se brise sans glissement. La résistance à l'extension influe également sur l'effet produit, et on conçoit que la présence ou l'absence de la décomposition pyramidale puisse dépendre de l'intensité
relative de cette résistance, mise en jeu par la tendance à la dilatation transversale , qui est la conséquence de la compression longitudinale. Si, Le degré de régularité, de symétrie, de la décomposition pyramidale dépend essentiellement de la répartition plus ou moins uniforme de la charge. Il sert ainsi de contrôle à l'expérience et permet d'exclure en toute sûreté des résultats qui sembleraient être des anomalies. Dans les expériences citées, la disposition la plus régulière des pyramides coïncidait constamment avec les plus grandes valeurs de la charge. Voir la note (A) à la fin de ce mémoire.
