.MTA0.MjY0Njc

462

RÉSISTANCE

Si, par exemple, on compare les compressions permanentes 0,000004

1

0,000020

1

0,000058

1

0,000454

1

0,000666

correspondant aux charges 1k,57

1

3,14

/

6,28

25,12

02,66,

on voit combien elles diffèrent :des termes .p,m0014 I 0,000064

I

FONTB.

DES MATÉRIATJX.

0,000256

I

0,001024

d'une progression ayant pour raison 4. RÉSISTANCE TRANSVERSALE.

Le principe général de la mise en uvre des matériaux, quels que soient leur nature et les efforts auxquels ils sont soumis, peut s'énoncer ainsi : la limite pratique de la tension des ressorts moléculair es ne doit être dépassée nulle

part, elle doit étre atteinte partout. C'est de la seconde condition que dérivent, pour les solides sollicités par des efforts transversaux, les profils longitudinaux d'égale résistance, et les formes évidées. L'une de ces dispositions assure l'égalité de tension moléculaire dans toute l'étendue d'une

même file longitudinale; l'autre réalise à peu près cette égalité dans tcnite l'étendue d'une

même section transversale paree qu'elle distribue la matière à des distançes sensiblernent égales de la surface neutre, sauf:une certaine quantité indispensable pour opérer la solidarité des parties travaillant respectivement .par extension et par compression, et les en-iodler de fléchir chacune pour son compte. Cette partie intermédiaire

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plit de plus, aux environs des points d'appui et aux points d'inflexion, une autre fonction non moins essentielle elle fournit le contingent nécessaire à la résistance transverse, dont la théorie de la flexion néglige ordinairement la considération (i). Les formes évidées ne conviennent pas seulement , d'ailleurs, pour les solides fléchis transversalement ; elles s'appliquent avec non moins d'avantage aux solides comprimés, puisqu'elles augmentent le moment d'inertie à quantité égale de matière , et élèvent ainsi la limite pratique de la charge , ou de la hauteur, à partir de laquelle la flexion commence. Le principe des formes évidées pour les solides fléchis transversalement reçoit des applications continuelles dans les ouvrages en bois ou en fer.

Le mode de construction des ponts dits améri(i) On doit à M. de Saint-Venant la formule générale qui tient compte de la composante transversale des forces moléculaires; dans le cas, par exemple, d'un prisme rec-

tangulaire encastré à un bout et chargé à l'autre, la relation entre P et R est

Mc'

P 8 ± 6a (3-

5VI + 8

3a

Rbe qui se réduit dans la pratique à, parce que / 3ay

\c

est généralement négligeable devant i.

Cette formule

suppose toujours d'ailleurs l'égalité des résistances à l'exten-

sion et à la compression.; et les coefficients de résistance et d'élasticité transverses n'y figurent pas à cause des relations ô =.= +a, G = ..-:E (a, et a représentant les dilatations proportionnelles maxima par glissement et par extension en un même point du solide, et G le coefficient d'élasticité relatif au glissement),,et de l'hypothèse y =1. .