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COMPTE RENDU DE LA PROVINCE

17 pour too de déchet de fusion, 254 kilogrammes de minerai, pour lesquels on payera fr.

Transport à la Calle.

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3,18 5,97

Il y aura donc un bénéfice de 3,62 par quintal métrique de plomb: et en supposant que l'extraction annuelle fût de 10.000 quintaux de minerai et produisît 4.000 quintaux de plomb, l'économie serait de plus de 14.000 francs pour ce seul objet ; elle augmenterait encore par les facilités que le traitement sur place offrirait pour la fusion des terres et des pyrites pauvres que l'on pourrait passer dans les lits dofusion , et par les réductions qui pourraient être apportées dans le personnel, en concentrant sur un seul point les élaborations diverses que doit subir le ruinerai pour être transformé en plomb d'oeuvre, et dans les frais de fusion que l'on paye aux fonderies. .diltimoine sulfuré et cinabre de Djebel-Taya. Les travaux entrepris en 1849 dans les deux permis d'exploration du Djebel,Taya ont été conlinges pendant les quatre premiers mois de l'année 185o. Depuis cette époque, bien que les permissionnaires aient obtenu la prorogation de leurs permis de recherches, ils n'ont pas été Tep ris.

ture compacte ou terreuse, formant de belles aiguilles fibreuses et radiées. A mesure que les travaux se sont étendus dans l'intérieur de la mon-

Fret de la Calle à Marseille.

Total

ro3 posés à la surface de grands cristaux pseudornorphiques d'antimoine oxydé blanc jaunâtre, à strucDE CONSTANTINE.

L'ensemble des travaux comprenait, au moment,oiteils ont été abandonnés, neuf galeries ou tranchées dans la plupart desquelles le minerai d'antimoine s'est présenté en rognons ayant quelquefois o°',8o à r mètre de puissance, et corn

tagne, ou qu'ils ont été ouverts à de plus bas niveaux, l'oxyde d'antimoine a été remplacé par du sulfure de plus en plus pur, et la plupart des attaques présentaient le sulfure en assez grande abondance pour ne laisser aucun doute sur la nature du minerai que fournirait l'exploitation souterraine, et sur l'origine des cristaux d'oxyde d'antimoine que l'on trouve aux affleurements que l'on doit attribuer à la décomposition de cristaux de sulfure sous l'influence des agents atmosphériques ou de quelque agent oxydant analogue. Deux attaques, le n°2 et le n° 8, ont été poussées plus avant que les autres et ont fourni de remarquables résultats. Dans l'attaque n° 2, ouverte

sur les premiers indices de cinabre, que l'on a suivis à l'aide d'une descenderie de 46 mètres de développement, on a débouché dans une grotte tapissée de belles stalactites calcaires, à l'entrée de laquelle le minerai d'antimoine composé de grandes aiguilles d'oxyde offre une richesse en cinabre que l'on n'avait point encore obtenue. Cette grotte, que nous avons relevée à la boussole, a une longueur de 120 mètres et une pente moyenne de 25° à 26°; ses autres dimensions sont variables et masquées par des colonnes, des aiguilles pendantes et des grappes de stalactites, ou par des dentelures de stalagmites qui charment

l'oeil par les brillants jeux de lumière qu'elles produisent en renvoyant les reflets de la lampe du mineur. Une fouille, continuée à l'extrémité