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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE

EN i85.

ordinaires et les rails Barlow, on obtiendrait une nouvelle différence de 1. 716,10 , ce qui donnerait pour la mesure de l'avantage comparatif, en y ajoutant encore une économie de balast que l'on peut évaluer raisonnablement à 06 ou 700 mètres cubes, soit à 21',5o l'un, 1.750 francs par kilomètre de double voie, un total de

pas là une source de dépense appréciable pour rentre-

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5. o96f. 85.

En somme, l'avantage serait, d'après ce calcul, de 1 2 p. loo pour l'Angleterre. En France, l'économie des frais de premier établissement de ce système, qui remplace le bois par du fer laminé, serait à peu près nulle dans la plupart des cas. La comparaison devrait surtout s'établir sur les chances de durée et sur l'économie des frais d'entretien ; de ce côté , l'avantage ne serait pas douteux, s'il était bien démontré que les rails nouveaux ne sont pas exposés à des chances de destruction plus graves que ceux du système actuel. L'importance des applications que le système Barlow a déjà reçues en Angleterre peut se mesurer par l'importance des commandes qui avaient été déjà faites, à la fin de juillet 1851, à l'usine qui fabrique les rails ; elle s'élevait à 23. 000 tonnes, représentant un développement d'environ io4 kilomètres de double voie. Dans le cas où l'on aurait à discuter l'application du système W. Barlow en France, il est une question à laquelle on ne saurait attacher trop d'importance , et qui n'a pas pu encore être jugée par l'expérience, c'est la question de la dégradation par écrasement, laminage ou

tien au bout d'un certain nombre d'années ; enfin, il y a lieu. de croire que cette voie sera un peu moins favorable à la conservation du matériel qu'une voie placée sur supports élastiques. MM. Liddell et Gordon, ingénieurs du chemin de fer projeté de Newport, Abergavenny et Hereford, dans le

pays de Galles, ont motivé, dans les termes suivants, le choix qu'ils ont fait faire par leur compagnie du système de M. William Barlow « Nous vous proposons d'adopter pour votre chemin de fer le rail de M. W. Barlow, du poids de 4911,60 par mètre courant. » Si le rail de forme ordinaire devait être préféré nous vous recommanderions d'adopter_ un rail de » 414,65 par mètre courant, avec joints à éclisses, sur coussinets pesant ikg,10 , fixés sur traverses créosotées, ayant aux joints 2'1,75 de long et un équarrissage

de 0'n,5o sur on', 5, et pour les points intermédiaires, la même longueur et o'n,25 sur or.,15 d' équarrissage. » Les frais d'établissement d'une voie semblable se-

» raient d'environ 47.000 fr. par kilomètre de double voie, conformément au détail ci-après f, » Rails, 166`,6o.. . . . » Coussinets, 44%40 » Traverses créosotées, 2.188.

déchirure ; on ne saurait dire, dès à présent, jusqu'à

» coins et chevillettes

quel point la rigidité et la forme des rails , qui tendent à s'ouvrir sous le poids des machines, ne réagira pas d'une manière fâcheuse sur leur conservation ; il est également impossible de dire si les rivets des joints ne Se relâcheront pas assez promptement, et s'il n'y aura

» Consolidation des joints.

22.545,00

6 i/t0,00 .

» Pose

Total

. . .

12.507,00 1 159,00 2.050,00 2.7511,00

116.915,00

» Les frais d'établissement comparatifs de la voie de W. Barlow seraient :