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CHEMINS DE FER D' ANGLETER

EN

1 85 I.

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amenées au degré de stabilité convenable, les longuevines paraissent d'un usage moins avantageux qu'en France, et cependant elles ont pour elles la sanction d'une longue expérience sur le Great-Western, l'opinion actuellement favorable de quelques ingénieurs, et enfin le succès du rail Barlow et des différents systèmes à entretoises fort éloignées les unes des autres, qui démontre qu'il n'est pas nécessaire d'attacher à la liaison transversale autant d'importance que l'a fait M. Brunei. Il semble, en y réfléchissant, qu'en plaçant en long,

j'ai trouvé les résultats suivants, pour une longueur de 5 mètres de simple voie, en supposant, ce qui est évidemment admissible, que les frais de pose, de consolidation des joints et de balast fussent les mêmes de part et d'autre :

les unes à la suite des autres, en laissant entre leurs

115 kilog. of G 10 coins. 2o chevilles, 7k1,50 à o'.50.

extrémités des intervalles de 5o à 40 centimètres pour faciliter l'écoulement des eaux superficielles, les pièces de bois de chêne que l'on pose actuellement comme traverses, en les reliant d'un côté à l'autre par des entretoises en fer ou en bois de sapin de faible équarrissage, en profitant des facilités ménagées pour l'écoulement'

1.° Foie ordinaire avec rails à double champignon, de 37 kilogr. par mètre courant : 0 mètres courants de rails, 370 kilog. à o',25.

5 traverses, 0",5 à Go fr.

10 coussinets de 11kg50 en moyennne

1,25 3,75

Total

1115,90 fr.

Ou par kilomètre de double voie

58.360,00

Foie sur longuerines discontinues avec rail américain de 33 kilog. par mètre courant : f,

10 mètres courants de rails, 330 kilog. à 0%25

stable, à rails légers, peu coûteuse de premier établissement, d'un entretien facile et donnant un mouvement très-doux. Les ingénieurs paraissent n'avoir vu jusqu'ici

40 chevillettes de 011,250, 10 kilog. à 0`,50

avec entretoises pour chaque voie et entretoises d'une voie à l'autre, adopté par M. Brunel ; il semble qu'en cherchant à combiner avec les propriétés de cette voie, celles des voies à supports isolés, dont le type est donné par les supports longitudinaux de M. Barlow, on devrait arriver en France à des résultats avantageux. C'est un point qui dans mon opinion mériterait d'être expérimenté d'une manière sérieuse.

J'ai cherché à établir comparativement le prix de revient de la voie ordinaire sur traverses et de la voie sur longuerines disposée comme je-viens de l'indiquer,

,

18

des eaux afin de mieux enterrer les longuerines partielles dans le balast , on arriverait à construire une voie très-

dans la voie sur longuerines que le châssis rigide,

fr

92,50 30,00

longuerines de om,28 X om,15 x

e,37 à Go fr

2 entretoises en fer, io kilog. à

.

Total

Ou par kilomètre de double voie. Différence

82,5o 22,20 5,00

4,00 113,70 Lt5.480,00

12.880,00

Si l'on voulait mettre en comparaison avec ce système la voie de W. Barlow, il faudrait compter pour le prix des rails environ 10 p. 100 en sus, ou 275 fr. la tonne, et on aurait, en reprenant les poids de MM. Liddell et Gordon, par kilomètre de double voie avec rails de 5o kilogrammes. Rails, ' 200 tonnes à 275 fr. l'une Plaques de joint, 25 à 275 Entretoise, io à 275

Percement des trous et rivures A *reporter

fn

55.000,00 6.875,00 2.750,00 Mémoire. 64.625.00