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DESCRIPTION ET CLASSIFICATION
DES HOUILLES DE LA LOIRE.
tèMe moyen donnent du charbon gras ordinaire, etc. Il suit de là que les houilles du bassin de la Loire ne sont pas, comme on pourrait être disposé à le croire à priori, d'autant plus anthraciteuses qu'elles proviennent de couches moins élevées au point de vue géologique.
En résumé on voit que ce sont plutôt les houilles des diverses couches d'un même district qui restent semblables à elles-mêmes que celles d'une couche ou d'un système donné; que par suite, c'est moins l'époque à
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,
Citons au reste quelques faits plus spéciaux. A la Beraudière , c'est précisément la couche la plus basse, la troisième brûlante du système inférieur, qui dégage la. proportion la plus forte de matières volatiles, 0,58 à 0,40. A Rive-de-Cier, dans la concession de Couzon , la bâtarde donne un charbon plus gras, une proportion
moindre de colçe , que la grande couche située â une trentaine de mètres plus haut. Pe même aux Verçbères , c'est la couche la plus basse, la bourrue qui perd le plus à la calcination (0,56), tançlis que la grande niasse et la bâtarde ne perdent ici que 0,28 p,g9. En un seul point la loi de décroissance dans la proportion de carbone semble se vérifier, lorsqu'on passe çles ouches inférieures ami couches les plus élevées. C'est it l'est de Saint-Étienne , le long d'une coupe qui irait de Chaney au bois cl' Aveize.
A la base on trouve le charbon anthraciteux de la COucle de la Vaure aye o, de matières volatiles ; puis les charbons à courte flamme de la couche des Roches (0,2o), et ceux de la grande couche inférieure (0,24 ào,25). Viennent ensuite les deux petites couches n°' il et 12 de Reyeux (0,50), la grande de Côte-niefière du système moyen (0,7), et, en dernier lieu, les couches du bois d'Aveize di système supérieur (0,55 à 0,56). Cependant, même dans cette coupe, les petites couches de Reyeux font exception â la règle en question.
laquelle la houille s'est formée qui a exercé une certaine influence sur la nature du combustible, que la situation des lieux où les végétaux se sont développés et furent ensevelis, et peut-être aussi la nature spéciale des végétaux en rapport avec ces lieux.
