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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DES ZIEÂN ET DE L'OUAD
ment vers le nord, et prennent, à la hauteur du Bordj Turc, un pendage sud; elles sont recouvertes, à la lisière du Sahara, par des couches arénacées et un banc de
poudingues qui paraît de même nature que celui qui recouvre les mamelons du bord de la rivière. Ces poudingues et ces grès disparaissent sous le sol du Sahara avec la même direction et la même inclinaison que les roches qu'ils recouvrent, ainsi que je l'ai déjà signalé
assises, qui est d'abord de 28° sud, va en augmentant jusqu'au sixième banc qui est formé d'un grès
aux environs du Bordj Turc, et la disposition des bancs que l'on rencontre au sommet des mamelons de marnes et de calcaire en stratification discordante, ne peut s'expliquer que par un dépôt postérieur de cailloux roulés, remaniés par les eaux ou par des affouillements qui auraient été produits sur les roches inférieures dans la période du soulèvement de ces couches. Leur disposition d'ensemble est reproduite dans la coupe n" 6, où l'on a
dent vers le nord. On ne peut toutefois observer aucune discordance de stratification entre ces molasses et les couches qu'elles recouvrent. Les marnes et les argiles continuent sur un espace assez étendu, que les érosions ont découpé en une série de mamelons et de buttes de
supprimé les dépôts de sable et d'argile que les allu-
grossiers et de poudingues identiques à ceux de Chetma qui disparaissent avec une pente douce sous le terrain d'alluvion de l'oued Abdi ; ils se rattachent sans doute aux poudingues plongeant vers le sud que l'on observe au-dessus des marnes salifères du Djebel Rh' arribou, et
vions modernes ont déposés en certains points.
La direction générale du banc de poudingue qui borde la plaine court ici du nord-ouest au sud-est et son inclinaison est de 150 sud ; il forme à la lisière du Sahara un rideau qui se poursuit jusqu'au près de Sidi Khelil , et au pied duquel s'élèvent les oasis de Chetma, de Sidi Khelil et de Thouda ; cette dernière est touteChenu.
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Ce sont de véritables molasses qui alternent avec des bancs de poudingue (Nagel-flühe) et d'argile dans un ordre que reproduit la coupe n° 7. L'inclinaison de ces
fois plutôt une ruine habitée qu'un centre de culture. A Chetma, les couches présentent une série de poudingues et de grès grossiers de consistance variable, formés de grains de quartz et de ciment calcaire, dont un échantillon a donné Sable siliceux Carbonate de chaux. Sulfate de chaux. Eau
plus résistant relevé sous un angle de 600, elle redescend ensuite à 55° dans les calcaires blancs qui recou-
vrent les couches de marnes et d'argiles qui s'éten-
hauteur peu variable, disséminés d'une manière irrégulière, entre lesquels on chemine dans la direction nord jusqu'à ce que l'on arrive à une muraille de grès
relient ainsi les terrains. tertiaires de la plaine d'el Kantra à ceux de la lisière nord du Sahara. L'oasis de Chetma est pourvue d'eau par une source très-abondante qui jaillit au milieu des marnes à e ki-
lomètres environ au nord de l'oasis. L'eau s'échappe du fond d'une cavité circulaire de 5 mètres de diamètre
par cinq ou six bouches, en soulevant une nappe de
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sable que la force ascensionnelle de la source maintient en suspension ; elle produit ainsi un bouillonnement assez prononcé, accompagné d'un dégagement d'acide carbonique. Les objets que l'on jette dans cette source disparaissent sous la nappe sableuse, quel que soit leur
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volume ; aussi les indigènes assurent-ils qu'elle n'a
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traces.
Source
de Cheima.