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CONSTITUTION G-ÉOLOGIQUE
inclinaison SeIpoursuit en 'remontant vers M' chounech ;
on rencontre après les marnes blanches des argiles 'muges ,Compaetes :exploitées .comme les argiles des iSiera et d'el Hala, pour le lavage des étoffes de laine et qui forment des banc S très-puissants,, dans lesquels -sont intercalés des amas. de gypse terreux. LesInontagnes 'secondaires .se Tapprochent(de plus, en iius, les grès et les poudingues disparaissent.,
et la formation tertiaire Nient se ,terminer à l'entrée de la 'gorge de l'oued Abiod .par des couches .de marnes verdâtres gypseuses, d'argiles rouges avecplaguettes de calcaire marneux et de-sables argileux TOUgeâtres sur lesquels on (retrouve des inscriptions tracées par nos soldats après le combat de 1844. Ces sables plongent àl' ouest et viennent butter contre les couches calcaires abrtiptes du Teniet,Rieh'-,,qui forment les pa-
rois est et sud du cirque au fond duquel est assise, au M'ehounech.
niveau dela-rivière , l'oasis de M' chounech. Cette oasis occupe une plaine de peu d'étendue que
traverse l'oued el Abiod , au sortir d'une'longue coupure, 'dont le fond ne livre passage qti' aux eaux de la rivière et dontles pareis taillées à .pic s'élèvent à une grande 'hauteur. Ces parois sont 'formées sur les deux bords par 'les calcaires compactes de la formation crétacée, et l'un de ces' bancs calcaires, placé-à l'orifice de la gorge, est criblé de 'débris d'huîtres. Les couches plongent vers le sud, et 'leur correspondance montre que l'oued'él "Abiod coule au fond d'une:fissure produite
dans le terran secondaire par unglissement de couches ou pariune fente .de peu d'étendue, <car quelques bancs calcaires se poursuivent -sans interruption dans
le lit de la rivière que l'on ne peut remonter au delà de la prise d'eau qui alimente les ;jardins de dattiers
DES MIN ET DE L'OUM)
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qui bordent la rive gauche de l'oued cl Abiod. La hauteur de ces jardins est de 590 mètres, et leur position
abritée au milieu des montagnes permet de cultiver avec succès les arbres fruitiers des zones plus tempérées. L'oranger, le citronnier croissent ainsi au milieu des palmiers dans des jardins dont la richesse de végétation ne peut se comparer qu'à celle de l'oasis d'El Kantra. Le terrain secondaire qui plonge au sud à la hau- Anna/. Kheddou.
teur de M'chounech se relève bientôt vers le nord et dessine par une longue série de crêtes dentelées l'arête supérieure du Djebel Amar Kheddou, dont les couches disparaissent sous le sol à la lisière du Sahara (ainsi que l'indique la coupe n° 1o), en plongeant de 400 vers le sud avec une admirable régularité. Ces puis-
santes assises calcaires appellent au loin l'attention par leur masse abrupte et sauvage, ainsi que par les .6ndulationS que les ravins descendant des crêtes ont occasionnées dans la partie supérieure des couches, et dans lesquelles la lumière produit, en se jouant , dés effets aussi nombreux que saisissants. Le plongement sud des couches secondaires se con-
tinue à l'est de l'Amar Kheddou
,
dans la série de
hautes Montagnes qui bordent la plaine du Sahara. Un rideau de collines peu éleVées occupe le pied de ces montagnes que les nombreux cailloux roulés répandus à la base des coteaux ne permet point de suivre, mais ils paraissent entièrement composés de couches tertiaires. A l'oued Maïlha , ce sont des marnes gypseu-
ses, des bancs de gypse terreux, qui recouvrent des bancs de poudingues, auxquels succèdent des terrains argileux qui s'appuient sur les calcaires secondaires. Le gypse de l'oued Maïlha contient :