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4,8
419
MATIÈRES COLORANTES EMPLOYÉES EN CHINE
DANS LA FABRICATION DE LA PORCELAINE.
Rouges.
ces caractères forcent à ne voir dans cette couleur qu'un mélange de céruse (yuen-feng) avec l'oxyde de fer (fanhong) que nous avons analysé plus haut. Cette couleur, appliquée sur porcelaine et cuite à la
Nous avons vu -que la matière désignée sous le nom de Mn-hong , que nous avons rencontrée tant dans la collection de l'École des mines que dans celle du Musée
céramique, n'était pas une couleur, quoiqu'elle fût Classée parmi les couleurs rouges, mais bien un oxyde
de fer servant de base à plusieurs couleurs de cette nuance. Nons avons, en effet, trouvé dans les couleurs rapportées de Canton, par M. Itir , quatre couleurs différentes dans la composition desquelles il entre de ce
fan-hong. Les uhes ne renferment que le fan-hong , comme matière colorante , mêlé à un corps simple ou composé dont le but .est de faire adhérer et glacer l'oxyde de fer ; c'est à celles-là que M. Iller a donné les noms de jaune orange rouille rouleur ck chair et couleur de rouille; l'autre est un mélange de l'une des couleurs qui précèdent avec le jaune chang-hoang ; c'est celle-là que M. Itier a désignée par jaune sale.
c'est-à-dire grand rouge (étiqueté jaune orangé rouille). - Ce rouge se présente en fragments Ta-hong ,
allongés amorphes, contournés et luisants, non friables, durs à écraser, brûlant avec une odeur très-prononcée de colle forte ; il perd au feu les o,244 de son poids, fait avec l'acide nitTique étendu une effervescence pro,longée , et la solution filtrée précipite abondamment ,
par l'hydrogène 5.11.1fur,. du sulfure noir de plomb. Toute coloration disparaît avec l'acide chlorhydrique bouillant. Il y a quelques traces d'acide silicique. Tous rement. On obtient de la sorte un jaune qui a la même composition et les mêmes propriétés qUe le jaune chang-hoang. On prend :
Fondant. Jaune de Naples
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température à laquelle les autres couleurs ont pris un glacé convenable n'a pris d'adhérence que dans le mince ; les épaisseurs sont restées pulvérulentes. Tse -hong , c'est-à-dire beau rouge rose (étiqueté cou-
leur de chair).- Cette couleur est en fragments d'un rouge clair, plus rosé que ceux qui forment le jaune orangé rouille ; elle est difficile à, broyer et répand, quand on la calcine, l'odeur caractéristique de la colle forte brûlée. Elle fait effervescence avec l'acide nitrique étendu, et
la solution précipite en noir par l'hydrogène sulfuré. La coloration disparaît avec l'acide chlorhydrique bouillant. On ne voit ni à l' oeil nu, ni sous l'eau, aucun mélange de corps étrangers, tant le broyage est parfait :
il n'y a que quelques centièmes d'acide silicique. On pouvait supposer, d'après ces réactions, que ce rouge se comporterait au feu comme le rouge qui précède, et l'expérience a pleinement confirmé cette supposition. On a fait l'analyse de ces deux rouges; on les 'a trouyés composés de : Perte au feu. Silice.
Ta-hong.
Tse-hong.
24,4o o,po 59,00
25,40 5,6o 62,52
Oxyde de plomb.. . . . . Oxyde de enivre.. . . . . traces. Alumine et oxyde de fer. 1/1,15
traces.
Chaux. Magnésie .
traces.
Perte
1,00
..
traces.
7,g0 1,00
o,55
0,28
100,00
100,00
Ces couleurs offrent, comme particularité remarquable, l'absence de la silice : on peut admettre que