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MATIÈRES COLORANTES EMPLOYÉES EN CHINE
Report. Oxyde de PloMb. Oxyde de cuivre. Oxyde de fer. Alumine
.
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28,80 56,64 0,20 7,20
.
Chaux. Magnésie.
Acide antimonique. Alcalis et perte.
.
fragments extérieurs pulvérisés donnent une poussière
rose légèrement violacée. C'est cette poussière qui
1,02
4,34 100,00
en le soumettant, pendant sa préparation, à des températures de plus en plus élevées.
L'oxyde de fer n'est pas la seule matière dont les Chinois se servent pour obtenir des rouges dans leur palette pour décorer la porcelaine. Ils connaissent très-bien l'emploi de l'or , et les collections de M. Itier et du P. Ly nous en présentent plusieurs échantillons que nous allons examiner, et qui doivent à ce métal leur coloration rose caractéristique.
La collection du Musée céramique renferme deux couleurs en doubles échantillons, l'un broyé, l'autre brut ; ce sont le yen-tchy-hong ou rouge pour le fard, et
le ting-hong ou rouge de lèvres. Nous les retrouvons dans la collection de l'École des mines , ainsi qu'un. troisième rouge, nommé tchon-hong ou rouge moyen ; nous n'avons analysé que ceux du Musée céramique et ceux de M. Itier, , les autres offrant une analogie de propriétés qui rendait inutile un examen plus approfondi.
Seng-yen-tchy-hong. - « Couleur rouge de première
» qualité, sans besoin de mélange ; pour s'en servir, il faut la broyer. »
quelques parties pulvérulentes d'un beau rose. Les
i,Lto
Ainsi, les Chinois connaissent l'usage de l'oxyde de fer pour obtenir des tons rouges glacés ou non glacés ; mais il est au moins singulier qu'ils ignorent les différents tons qtf on peut Sd pr6Curer avec Ce même oxyde
»
423 Cette couleur se présente en fragments brunâtres lustrés , frittés extérieurement, présentant à l'intérieur
o,Lto
traces. . .
DANS LA FABRICATION. DE LA PORCELAINE.
constitue le rouge suivant. Si-yen-tchy-hong. - « Couleur rouge de la première » qualité', déjà préparée, sans mélange de yuen-feng. » Cette poudre est pâle ; elle fait, avec l'acide nitrique faible, une légère effervescence due à la décomposition du carbonate de plomb qui s'est formé par suite de l'altération de la couleur, soit par le broyage, soit par son exposition prolongée à l'air humide. Ces deux couleurs offrent la plus grande analogie avec les deux qui suivent et que nous avons analysées. Les analyses n'établissent pas de différences tranchées entre ces quatre matières.
Seng-ting-hong. - « Couleur rouge de deuxième qualité, sans besoin de yuen-feng ; pour s'en servir, il faut la broyer. »
Si-ting-hong. - « Couleur rouge de deuxième qualité , déjà préparée, sans mélange de yuen-feng. » Nous avons étudié sur ces rouges l'action des acides ; voici ce que nous avons observé :
L'acide nitrique, l'acide chlorhydrique, l'eau régale à froid, même après porphyrisation , n'attaquent ces couleurs que difficilement. A chaud, ces acides agissent
différemment. L'acide nitrique concentré enlève de l'oxyde de plomb en grande quantité ; de l'acide silicique se dissout aussi, mais il en reste à l'état gélatineux; la coloration rose persiste , et le principe colorant semble se concentrer dans un résidu inattaquable par l'acide nitrique, même après une ébullition prolongée. Ce résidu est promptement attaqué par la