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SIT R7QLTELQUES POINTS

DE LA lïldORIE 14dTALLITRGIQUE.'

On pourrait, il est vrai, compenser le désavank

mières fontes. Vers les dernières, on obtient

tage qu'entraîne cette trop grande fusibilité en retenant la matte fondue dans le fourneau mais ici, on. est placé entre deux écueils ; d'un côté la trop grande abondance de la matte ;de l'autre la volatilisation du plomb , et peut-être

la dissolution en plus grande proportion par les scories. Dans ce cas il vaut mieux se tenir entre

les deux, puisqu'on ne peut s'éloigner de l'un

sans tomber dans l'autre. De tout ce que nous venons de dire, nous pouvons conclure les condi; tions suivantes pour la formation d'une matte 1°. Une composition compliquée dans le mi-

erai ou un grand nombre de principes con stituans 2», une forte attraction entre.plusieurs de ces principes ; 3'. fusibilité considérable

d'une combinaison en certaines proportions des principes de la mine relativement à la force

attractive qui enchaîne encore le métal prin-

cipal dans le minerai modifié dans sa composi-

tion par le calorique. En un-mot, nous regardons la Matte comme un des points'de passage à la purification du métal ; mais ce qui rend

cette. composition permanente , est la fusibilité. Nous ne ferons .qu'in cliquer ici quelques ap-

plications qu'on peut faire de ces conditions pour la formation d'une matte. Les principes du cuivre pyriteux sont for-

tement liés entre eux; le métal principal, la base de la mine, est beaucoup moins fusible' Igue le

plomb, et qu'une combinaison en.. certaines proportions des principes constituons du mine-

rai. Aussi les mines de cuivre Pyriteux sontelles celles qui donnent le plus àe matte. Ce compose 'est Tent i.e -résultat unique des pre-..

une nouvelle combinaison appelée cuivre noir. C'est , à proprement parler, une matte plus pure

que les premières , et sa fusibilité empêche ne donne du cuivre dans les fourneaux à manche.. Pour affiner ce cuivre noir, on fait l'équivalent de ce que nous indiquions plus haut pour le plomb. On le tient exposé long-tems à une haute température. Le peu de principes

volatils qui souillait le métal se disperse, et

les autres principes étrangers qui sont fixes se scorifient en se vitrifiant ou s'oxydant. Cette. décomposition est di'te en grande partie à une élévation de température, c'est-à-dire, à l'augmentation d'affinité du caloriqne par l'accroissement de sa quantité, et à. l'action oxydante de l'air des. soufflets , car ici il n'y a plus de charbon pour désoxyder. Cette différence entre le traitement du cuivre .et celui du plomb, provient uniquement de ce que l'un est moins fusible que l'autre ; et nous le répétons répétons,plus un métal sera fusible, et moins ce composé appelé _matte (cceteris il donnera pari bus). Si l'on voulait traiter la matte de plomb comme le cuivre noir, on. ferait une perte beaucoup plus grande, en ce que le premier de ces

métaux est moins fixe et plus oxydable que le second. Aux causes qui déterminent la formation des mottes dans le traitement du cuivre pyriteux et que nous venons d'énumérer, s'en joint encore une autre , lorsqu'il s'agit du .cuivre gris. Cette dernière, qui est une des conditions énoncées plus haut, est le grand nombre des principes coristituams.. Il est facile d'appliquer à ce