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416 SUR LES PHOSPHATES DE CHAUX, DE PER, tiOD ,

soit par fusion. Dans le dernier cas, après

avoir lavé à l'eau distillée , il reste un phosphate de chaux avec excès de base, qu'on peut

Plinsphate

de f, au

maximum.

décomposer par l'acide acéteux. Outre la chaux surabondante, cet acide enlève uiï peu de phosphate que l'ammoniaque précipite. En répétant ces opérations , il est possible d'obtenir une décomposition complète ; mais il paraît 4tte les liqueurs potassées retiennent de la chaux. J'ai mêlé une dissolution muriatique de 5 g. d'oxyde rouge de fer à du phosphate d'ammoniaque. J'ai étendu de beaucoup d'eau et saturé >d'ammoniaque , tout le fer a été précipité à

l'état de phosphate. La liqueur ne se troublait point par les hydro-sulfures. Le phosphate calciné pesait 9,6. Il était donc composé de o,52 oxyde rouge de fer et o,48 acide phosphorique. 1,00

5 g. de phosphate de fer calciné, décomposés

par la potasse, donnent 2,65 à 2,7 d'oxyde

'rouge, et 5g,25 à 5,35 de phosphaté de chaux. Cela suppose qu'il contient o,53 à 0,54 d'oxyde 'de fer. Mais j'observe que lorsque cet oxyde a été fonda avec de la potasse, il est impossible de le priver totalement d'alkali par l'eau : il y a apparence qu'il en retient une petite portion en combinaison. J'adopte donc le premier résultat, 0,52 , et je le crois un maximum. Le rapport du phosphate de fer à celui de chaux

peut être aussi exagéré , à cause de la diffi-

Composition.

culté du lavage ; il prouve au moins que le preinier renferme plus d'acide que le second.

DE PLOMB ET DE MANGANÉSE , etc. 417 Les dissolutions de fer au maximum , donnent un précipité gélatineux , blanc jaunâtre et volumineux avec les phosphates alkalins. Tout le fer n'est point précipité, quand même on emploie une dissolution saturée d'oxvde ,

parce que celle - ci est toujours assez a.cide pour retenir en. dissolution du phosphate de fer.

La chaleur, d'une étuve ne suffit pas pour priver d'eau lé phosphate de fer. Il en retient encore o,o8 à 0,09 , qu'on ne peut lui enlever qu'a;la chaleur rouge. Il est alors sur le point de se fondre. En chauffant un peu plus fortement, il coule et devient brun sans diminuer de poids. Il se réduit très-aisement quand on 4.!epose au feu de .forge dansinn creuset brasque 10 g. donn en t 4,5 de phosphure de fer non attirable à l'aimant', beaucoup plus fusible que layfonte , lamelleux , gris-blanc , et si fragile qu'on peut le réduireenpousSière et le tamiser, .

Je Calculerai la quantité de phosphore qu'il contient quand j'aurai déterminé la composition de l'acide phosphorique. Le phosphate de fer est insoluble dans l'eau .

et se:dissout complètement dan s les, acides forts, en quelque état qu'il soit. noique.récent et humide , il n'est nullement attaqué par l'acide

acéteux. Le carbonate de potasse saturé le Mét cipite totalementde ses dissolutions .sans térer. Les alkalis fixes l'altèrent et le décomposent entièrement , si on a l'attention. de faire bouillir. L'ammoniaque concentrée lesedissoui La liqueur est rouge. Elle se dorupose par l'ébullition , se décolore , et laisse déposer de l'oxyde qui paraît retenir un peu d'acide, Olof,-

Propriétés.