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SUR LES MINES ET USINES

travaux actuels. En 1787, une société qui diri-

geait la manufacture d'armes de Tulle, demanda au Roi que les mines d'Excideuil lui fussent exclusivement attribuées, pour le service des forges qui alimentaient ses usines, à la

charge de payer au propriétaire du fonds o',5' par tonneau de mine de 5oo liv. pesant ( conformément à l'ordonnance de 168o , art. 9 du titre de la marque des fers ). Les demandeurs citaient encore, en leur faveur, une ordonnance de Charles VI, qui permet à tous mineurs et autres, de quérir, ouvrir, et chercher mines par tous lieux ; et l'édit de 1631 , qui accorde le même droit aux maîtres de forges en indemnisant les propriétaires du terrain, seulement de la valeur de la superficie endommagée: outre les gisemens que nous avons in-

diqués, il existe encore des minerais de fer dans la Double, arrondissement de Ribérac mais ils n'ont jamais été exploités, quoique la réunion de tout ce qui est nécessaire à l'entretien des usines à fer, pût y donner lieu à plus

d'une spéculation avantageuse. Après avoir donné aux mines de fer de la Autres mi. Dordocme toute l'attention que leur imporeé`aux. Antimoine, tance et leur multiplicité semblaient réclamer, Jetons un coup-d'oeil rapide sur les autres productions minérales. On a dit avoir observé, dans une localité qui ne nous est pas connue ( mais qui doit être au Nord ou à l'Ouest du département , c'est-à-dire , dans le voisinage

des montagnes primitives de la Haute-Vienne ou de la Corrèze ) , plusieurs filons d'antimoine assez riches. Le manganèse se rencontre à quel-

que distance de Thiviers , et de la route de

flTf Dil'PARTEMENT DE LA DORDOGNE.

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Limoges, dans la commune de Saint-Martin-, de-Fressingeas, et dans un terrain appartenant à M. Dupuy-la-Forêt. Ce minerai s'y trouve à. cinq ou six pieds de profondeur, ou même à fleur de terre, dans des vignes et des terres labourées. On en envoyait beaucoup autrefois à Angoulême ; ces travaux sont nuls aujourd'hui. Le minerai extrait, appelé à Paris pierre de Périgueux, est connu dans le pays sous le nom de pierre de couleur, et s'y vendait de io à 15 S. le quintal.

Il n'y a pas de mine de plomb exploitée en

Périgord ; on y trouve toutefois des indices fort remarquables, et qui pourraient peut-être donner lieu à une entreprise avantageuse. Ces afflen, remens se trouvent en grande abondance dans la ville même de Nontron, chef-lieu de l'arron-

dissement du Nord. Le peu qu'on en voit au. jour, n'est pas assez suivi pofir permettre d'assigner la nature et la disposition du gîte ; il parait se prolonger sous la ville, dans toutes Sortes de sens. Plusieurs particuliers en ont ramassé des fragmens dans leurs caves ; on en a trouvé aussi dans celles du château, situé dans là par-

tie la plus élevée de Nontron. Le minerai se montre au jour en deux endroits, vers l'extrémité Nord de la ville. L'un des deux affleure-

mens , situé à 5o pas du dernier, mur, a donné lieu à quelques recherches, mais . les excavations , remplies d'eau, sont depuis long-tenas abandonnées. Le deuxième indice se montre dans un chemin qui cotoie la dernière maison de .la ville. Le minerai, qui pa.r44,a.e., dant , est enveloppé d'une gangue: calca4 souillée d'argile ferrugineuse. Ce gisemen4

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Plomb.