.NDMyMg.MjI1MzI5

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

Bientôt la chaine plonge brusquement, et depuis le col de Pertus (?), près du fort de Bellegarde, jusqu'à la méditerranée, la hauteur des Pyrénées, connues alors sous le nom d'Albères, (?) n'est plus en moyenne que de 5 à 600 mètres.

Le rameau le plus remarquable des Pyrénées est celui des Corbières, qui se détache au n. (?) de la chaine orientale à la source de l'Orlu, entre les villes d'Aix et de Mont-Louis. La hauteur moyenne est d'environ 900 mètres mais ses sommets s'abaissent rapidement, et viennent finir au col de Naronze (?) a 180 mètres au dessus de l'Océan. Ce point offre la hauteur minimum de la ligne de séparation des eaux des deux mers dans l'étendue de la France; aussi a-t-il été choisi pour y creuser le lieu (?) de partage du canal du Languedoc.


Enceinte du Val d'Aran

Jetans maintenant les regards autour de nous, et suivons l'enceinte circulaire du val d'Aran. Au nord de Mauberme, et de l'autre côté du lac nous voyons la crête tranchante du mont Crabère (?) (2639 mètres), hérissée de pointes aigües, que présentent des schistes délités.

Ce pic est le sommet le plus élevé d'un appendice de hautes montagnes, que l'on peut considérer comme un rameau latéral de la grande chaine.

Au sud de Mauberme, on peut suivre les sommets, qui séparent la vallée d'Aran de celle Noguera, (?) et où la Garonne prend sa source.

On voit apparaitre ensuite le pic de Rious (2.941 mètres), et enfin, le point culminant des Pyrénées, le pic Methou de la Maladettaa, (9,404 mètres), avec sa chevelure de neige et sa ceinture de lacs, qui domine la vallées de la Garonne de sa masse imposante.