.NTE0.MTI0Nzkx

216 Accidents arrivés dans (TABLEAU 311.] (Résumé des l’emploi appareils résultant de l’étude des dossiers à vapeur en 217 1892. Accidents arrivés dans l’emploi des appareils administratifs.) à vapeur en 1892. TABLEAU (Suitc.) 311.] NATURE B T NATURE, FORME ET DESTINATION s r 'r UA T 1 o N CONSÉQUENCES CIRCONSTANCES CAUSE PRÉSUMÉE ou DE l’établissement l’appareil était L’APPAREIL. de de de combustibles a Nœux (Pas-de—Calais ). janvier. placé. Bateau à marchandises dans le port de Nantes (Loin-Inférieure ) l Chaudière horizontale, chaufi'ée par des llummes perd ucs de fours à coke, composée de deux corps cylindriques superposés, le corps supérieur servant de réservoir de va— peur. Chacun de ces deux corps était ter- miné ‘a l’avant par un fond plat eu fonte, assemblé à la virole adjacente par une rîvurc Timbre, simple. Capacité, 23 m. c. 6 kilogr. 5. En juin 1890, remplace- ment des tôles de coup de feu du corps in— férieur et épreuve a la suite. à 5 __.————-———- .—-——————_____ Dégâts matériels (démolition du fourneau et avaries de toi- Projection du fond platdu corps inférieur, qui se détache avec cisaillement de la des rivets, en même temps que ce corps lul- même s’ouvre latéralement suivant une large plupart déchirure. ture - Fabrique de papier à cigarettes à Cassagne ( Haute-Garenne). de l’accident n’a pu être définie avec précision; il parait toutefois vraisem- blable qu’elle réside dans la mauvaise con. stitution ou le mauvais état de l'assemblage de tôle sur fonte réunissant le fond plat à la Virole cylindrique. La cause Réchauffeur Chaudière placée sur le pont du bateau, à l’air libre et servant à actionner les treuils de chargement et de déchargement. Type vertical à foyer intérieur et bouilleur: croisés traversant le foyer. Celui—ci mesurait 1 mèt. 35 de diamètre et 1 mèt. 80 de hauteur. Capacité 3 m. c. 9:15. Timbre , 3 kilogr. Le foyer et les bouilleurs avaient été rem— placés en 1886. Depuis lors pour aveugler des fuites, deuxpetites contre-piècesavoient été mises à la partie inférieure du bouilleur le plus rapproché de la grille, et une troi- sième (en 1889) sur la paroi interne cylin— drique du foyer. Cette dernière arrivait jusqu’au cadre ’du gueulard et présentait ainsi la forme d’une sorte de croissant de o mèt. 55 de hauteur sur o mèt. 15 de largeur maximum. Elle était boulonnée, sauf dans la partie correspondant au cadre du gueulard, où les rivets avaient été en— levés et remplacés. Dernière épreuve, 6 fé- vrier 1891. , . anvier. —— , , L'ACCIDE‘JT. L’ACCIDENT- Récipient cylindrique à Tullins . 1"r février. en tôle, de a mèt. 06 de diamètre et 5 mèt. 60 de longueur y com— pris les fonds emboutis ; la partie cylindrique était formée de trois viroles, comprenant ciacune trois to‘les de 12 mill. d’épaisseur; les deux virales extrêmes portaient , pour le chargement et le déchargement des matières ’a élaborer, des ouvertures de omèt. 85 de longueur dans le sens de l’axe du cylindre et o mèt. 53 de largeur dans le sens per- pendiculaire avec cadres en fonte de o m. 05 d’épaisseur rivés à la tôle du cylindre, et tampons autoclaves. Capacité, 18 m. c. Timbre, à kilogr. A chaque extrémité, surles tuyaux d’arrivée et de sortie de vapeur, soupapes dc o m. 04 de diamètre chargées , —— —— pourl kilogr. L’appareil portait un mano- mètre. Il recevait la vapeur d’unechaudièrc timbrée à 7 kilogr. avec interposition d’un détenteur réglé pour A tion 1883. Epreuve, rait la pâte ‘a papier. , Scierie de bois b Saint-Denis kilogr. 12 5. Construc- commun à deux chaudières super— reliés l’un à l’autre posés par deux jam- bettes. Capacité, 2 m. c. 7. —Timbre 7 k. Chacun de ces corps était terminé à l’avant par une tête en fonte avec trou d’homme. et — , l0 mars. en Exploitation agricole Deux heures après l‘allumage , du matin, la chaudière saute et va retomber tout entière de l’autre côté de la Loire’a 180 mètres. Il s’était pro- une distance de duit dans la partie basse du foyer, à proxi— mité ‘de la grille, une Le chaufi‘eur a disparu, et l’on présume qu’il a péri, lancé dans la Loire par l’explo— sion. déchirure d’une lon- gueur développéede a mètres, commençant et finissant en pleine tôle, et Passant par trois rivets consécutifs du cadre du gueu— , récipient fonctionnait depuis deux heures, et, au dire du chauffeur, la pres- sion dans la chaudière était de 6 kilogr. à aggravant l'averie à avait voulu remédier. Saint-Christophe-à-Berry (Aisne ). on laquelle Importants dégâts kilogr. 1/11 lorsque récipient lemment fragmenté. L’une des extrémités, comprenant le fond correspondant, la virole contiguë et une portion de la virole cenv 6 le , s'estvio- , matériels. La cause —— 15 mars. minée l’explosion précision. Toutefois Mine de houille à Montjean on (Mainc—et—Loire l il y . Station centrale d’électricité à Paris. 8 avril. comme par rapport à leurs dimensions Êt‘qu’en moine des1rer au point temps leur forme laisse à de vue de la résistance. , , mill., était profondément places. corrodé et , Timbre, Capa— 1:. Mise en ser- vicc vcrs le commencement de 1891. Quatrejours avant l’accident ici relatë, un coup de feu causé par les dépôts était survenu à l’une des autres chaudières de la même usine sans occasionner d’accident de personne. mai 1883. Elabo- m. c. 12 , Chaudière horizontale ’u bouilleurs, de G mèt. c. dc capacité, 38 mèt. q. de surface de chauffe. —’1’i1nbre, 5 kilogr. Possé- dait deux tubes de verre indicateurs du ni— veau de l’eau, reliés vers le haut à uu piètement placé sur le corps cylindrique et vers le bas aux bouilleurs, au moyen de tuyaux ayant 1o mill. de diamètre, et pour longueurs respectives a mèt. 1o (tuyaux de vapeur) et 1 mèt. 05 (tuyaux d’eau). Il y avait en outre uu silllet d’alarme. Alimen- tation par la pompe de la machine , puisant l’eau dans des réservoirs que l’on emplissait chaquejour. Eu raison de circonstances spé— ciales, il est possible que la pompe ait marché à vide par suite de manque d’eau a ces réservoirs. D’autre part, la fourche ali- mentaire était fortement entartrc’c. -— , Déchirure du bouilleur de gauche au coup de feu sur o mèt. 45 de longueur, avec bâillemcnt de o mèt. 067; ouverture occu— pant la partie la plus saillante d’une bosse de o mèt. 75 de longueur. Ce bouilleur pré- sentait extérieurement une coloration bleue (oxyde des battitures ) et intérieurement le tartre qui le topissaitmontrait des diil’érences de coloration par bandes horizontales. Le bouilleur de droite fut trouvé en majeure partie vide d’eau etextéricurcment il portait une légère bosse et la coloration bleue forte— ment accusée. Avant l’accident, le chaufi’eur avait peine ’a tenir la pression. , , Néant. . Surchaufie consécutive mentation. . a t d défaut ali -_ I un Rupture de la tête en fonte du corps su— ras du raccordement de sa périeur, partie plane terminale avec sa partie cylindrique. Projection de la partie plane à l; mètres de La rupture paraît avoir eu pour cause un excès de pression hydraulique, consécutif ’a une fausse manœuvre le chaudeur avant au distance. Le chauffeur a reçu dans le dos jet d’eau chaude sans être blessé. , vraisemblablement fermé à la fois lcs dom— municatious du réchauil’eur avec l’unc et l’autre chaudières, alors que la pompe ali- mentaire continuait de fonctionner. un Alors que la chaudière était abandonnée à elle-même avec son feu couvert, le fond emboutî postérieur du bouilleur se déchire circulairement suivant son congé de raccor- dement avec la virole ce fond cylindrique; rejeté en arrière, et le reste du généra- teur projeté en avant à 5 mètres hors du bâ- est Démolitiçn plète du local com— presque de la chaudière. Les ouvriers se absents , il n’y trouvant tous a pas cu d'ac- cident de personne. Conséquence de l’amincissement du fond du bouilleur, produit par des corrosions ex— térieures profondes dues l’humidité habituelle de la elles—mêmes , a maçonnerie. timent. La face extérieure du fond détaché étaitfortementcorrodée : au pourtourrompu Le descendant ‘a tuyau a . mill. 5. de communication mèt. 20 de inférieur longueur, la chau- ouverture, et un s’ouvre sur o dière se vide par cette jeune manœuvre qui se trouvait à est brûlé mortellement. Un jeune ouvrier brûlé mor— tellement. Aucun dégâtmalé- 1ivl. Coriosïons qui avaient, par places, pro— fondément aminci la tôle du tuyau. proximité piqué Chaudière à tubes bouilleurs du système Babcocl: et Wilcox, comprenant 1 a éléments, dont chacun est composé de g tubes bouil— leurs de 100 mill. de diamètre, reliés a l’avant et ’a l’arrière par des collecteurs on- dulés. Les collecteurs ondulés d’arrière sont mis en communication avec les réservoirs supérieurs d‘eau et de vapeur par l’intermé- diaire de tubes en fer assemblés: d’une part, dans les abouts supérieurs des collec- teurs ondulés; d’autre part, dans des boîtes de connexion en acier moulé solidaires des réservoirs. Ces assemblages sont obtenus par sertissage des tubes au dudjeon. cité, il. . -—-——————..—_____ a genre d’appareils, sur-tout lorsque ,_ dans l’espèce, leur épaisseur est faible a Épreuves Chaudière à tubes bouilleurs du système Oriolle, timbrée à 1o kilogr., à laquelle était adjoint un réservoir de vapeur relié à la partie supérieure de la chaudière par quatre tuyaux et ’a la partie inférieure par un tuyau en cuivre de o mèt. 066 de dia- mètre. Ce réservoir avait été substitué, en 1890, à un réservoir de dimensions moin— dres; cette opération, qui avait constitué une modification essentielle apportée au gé- nérateur, aurait dû être suivie d’épreuve et ne l’avait pas été. Le tuyau de communication inférieur, d’une épaisseur primitive de par pro— bablement lieu de la rechercher dans la rup- ture du cadre en fonte de l’orifice de ehnr— gement, les cadres de ce métal étant pcu ils à supporter les auxquels propres sont soumis dans le travail courant de ce avec 3 épaisseurs n’a pu être déter- do — , ell’orts été lancée d’un côté sans sedérouler; l’autre fond a été projeté dans la direction opposée; le complément de la virole cen— trale et l’autre virole extrême se sont dé— roulés et divisés en cinq fragments. Le cadre on fonte placé dans cette moitié de l’appa- reil, et correspondant à l’ouverture de char- gement et de déchargement habituellement utilisée s’est rompu dans ses quatre angles; on a remarqué dans un de ses angles une trace de fissure ancienne, triangulaire, de 32 mill. de hauteur et 9 mill. de base. trale le coup. cylindrique ——- 1" avril. sur L’ACCIDENT. possédât horizontale avec dôme, munie d’un bouilleur de o mèt. 55 de diamètre, relié au corps principal par deux Communications basses. Capacité, a mèt. c. 165.—Timbre A kilogr. Le bouilleur datait de 1873. en 1886 et 1887, la dernière fois â la suite du remplacement de lu tôle de coup de feu. du bouilleur. à Mauvais entretien de l’appareil. Le foyer présentait deux régions particulièrement af- l’uiblies, l’une en pleine tôle, en face du débouché du tuyau d’alimentation , par suite de corrosions intérieures; l’autre au droit du. gueulard de chargement, par suite d’t'ne réparation mal faite ayant consisté dans l’application d’une pièce pour aveugler une fuite, sans enlèvement du morceau de tôle situé au-dessous, ce qui a permis à cette pièce de se surchaull’er et de perdre rapide- ment de son épaisseur ct de sa résistance, tout Un ouvrier tuc’ de propre ni soupapes ni manomètre. Chaudière , lard. Une autre déchirure coupait en croix la Première. Ces déchirures passaient par d’une une zone d’amincissement où la tôle épaisseur primitive de 11 mill., était ré- duite par la corrosion jusqu’à 1 mill. ‘a peine en un point (corrosion attribuable à ce que le tuyau d’alimentation débouchait face de cette partie, ’a très petite hau- en teur au-dessus de la grille, et alors que la lame d’eau n’avaitqueo mèt. 1od’épaisseur ); la déchirure principale passait en outre par la région de la contre-pièce du gueulard, qui était brûlée, dédoublée, réduite à une épaisseur de 5 mill., tandis que la tôle pri- mitive était fissurée d’ancienne date. Le ' Alimentation par pompe. Dispositions qui permettaient d’isoler ce rèchautïeur de l’une ct l’autre chaudières bien qu’il ne , à six heures , de deux corps cylindriques hori- zontaux de o mèt. 65 de diamètre, 2 15 février. Dctails (li\ crs. composé — — (Seine de “h— —— Papeterie ( Isère ) de PRÉSUMÈES L’APPAREIL. '1 -—— 30 u.— CAUSES L’ACCIDENT. L'ACCIDENT. L’ACCIDENT. Détails divers. w Préparation mécanique l’appareil était Date de l’accident. 3 Â CONSÉQUENCES de placé. Date de l’accident. 1 CIRCONSTANCES DE l’établissement de où ET DESTINATION de NATURE z 'r NATURE, FORME S X T U A. T I 0 N ‘ a Mine de houille Grand-Croix (Loire). , 9 avril. , Mines. Chaudière horizontale ’a bouilleurs. Capa- cité, 1o m. c. Surface de chauffe 19 m. q. Timbre, à kil. Cette chaudière fournis-— sant la vapeur à un service d’exhoure urgent etintensif, était, depuis le 16 mars, alimen- tée avec des eaux ayant séjourné de longues années dans de vieux travaux souterrains; elle était, depuis la même date, fortement poussée jour et nuit. Son dernier nettoyage remontait au 7 février; dans les autres chaudières de la même batterie, dmt le nettoyagc était cependant moins ancien, on a constaté un dépdt de boues d’une hau- teur de 7 centimètres. , —— Statistique. L’un des tubes de communication, réunissant les collccteurs ondulés d’arrière aux réservoirs supérieurs d’eau et de va- s'est déchiré, Le chauffeur brûlé ment. griève— sorti de ses em— manchements terminaux et a été projeté sur la rangée supérieure des tubes houib leurs, sans sortir de l’intérieur du four- neau. La bouffée des lluides chauds peur, est Corrosion extérieure profonde qui avait aminci le tube à l’excès. Cette corrosion avait elle-même été causée par une fuite qui avait mouillé le tube au contact des gaz du foyer. refiuant au dehors est vcnuc atteindre le chaull’eur devant l’appareil. Le tube rompu était profondémenogravé et creusé de cor- rosions extérieures engendrées évidemment par une fuite qui était vraisemblablement venue de l’assemblage de l’extrémité supé- rieure du tube. Ces corrosions, 'l1âtéc: par le contact des produits de la combustion, avaient réduit l’épaisseur du tube, primi- tivement égale ‘a .3 mill. 1/2, presque jusqu’à néant en certains points. La chau— dière n’avait eu encore que aoo jours en- viron de fonctionnement depuis son instal- lation. , La deuxième Virole ‘a partir du fond avant (virole de coup de feu) s’est déchirée suivant une génératrice très voisine de la génératrice inférieure, et suivant deux sec- tions droites passant par les rivuros circu- laires qui re‘liaient cette Virole aux virolcs voisines. Le fond avant et la première vi- rolc out été projetés contre le chevalcmcnt ct sont tombés dans le puits à 335) ID. de profondeur. La partie arrière a été rejetée de plusieurs mètres, en déniolissant le massif de maçonnerie. Cinq un ouvriers grièvement. blessés, dont Dégâts matériels importants. L’explosion paraît devoir être attribuée ’a un coup de feu résultant de l’accumula— tion des boucs au fond de la chaudière, dont, par suite de circonstances spéciales, l’alimentation avait lieu depuis quelque temps avec des eaux impures, et lc net— toyage n’avait pas été elfectue' depuis deux mais. 28