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12/ peuples ont fixé leur premier méridien...... De tout l'ensemble de ces comparaisons il me paraît difficile de ne pas conclure que, dans la disposition générale des montagnes centrales de Ténériffe, M. Berthelot s'est éloigné de la vérité d'une quantité à-peu-près égale à celle dont il s'est éloigné du tracé de M. de Buch. Les autres dissemblances des deux cartes portent principalement sur des objets de détail. MM. les Rapporteurs ont fortement blâmé M. de Buch de n'avoir pas assez avancé dans la mer la pointe del Hidalgo. Je répondrai d'abord à cette critique qu'elle s'adresse principalement à Borda, d'après qui M. de Buch a tracé le contour des côtes de Ténériffe ; et, pour apprécier l'importance qu'elle peut offrir en elle-même, il me suffira de faire remarquer que la différence de saillie de la pointe del Hidalgo sur les cartes de M. de Buch et de M. Berthelot se réduit à environ 3/4 de lieue. Quant aux autres détails topographiques, M. Berthelot me paraît avoir fixé lui-même avec autant de justesse que de loyauté le degré d'influence que pourraient avoir sur les idées théoriques les changements qu'il propose, en disant, dans un mémoire déjà cité, que la carte de M. de Buch lui a présenté l'ensemble d'un système orographique bien conçu (Bulletin de la Société de géographie, avril 1835). Si la forme du cratère de soulèvement se lit réellement mieux sur la carte de M. Berthelot que sur celle de M. de Buch, cette circonstance est à-la-fois une présomption favorable au travail topographique de M. Berthelot et à la consciencieuse exactitude de M. de Buch qui s'est assujéti à ne supprimer aucune des irrégularités qu'il avait cru observer. Le véritable objet de la discussion consiste à savoir si l'explication conçue sur les lieux par M. de Buch, est réellement le secret de la nature ; et les détails du tracé de la carte de M. Berthelot ne font réellement que fortifier les motifs qu'on avait déjà pour l'admettre.