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ÉTUDES

de la plupart de ces différents éléments; je ne le ferai que pour la densité qui semble comporter plus de constance. Variations de la densité.

Une même substance peut se présenter avec des densités différentes, non-seulement par suite de ces petites causes de variations que Beudant a signalées dans les substances pures elle-mêmes (I),

mais surtout en raison de la présence de corps étrangers dont la séparation préalable n'est pas possible soit par procédé mécanique, soit économiquement. Ce sont surtout des corps étrangers intimement combinés qui font varier la densité de la galène. par exemple , de 7.785 à 7.220 et celle de la blende de 4.o78 à 3.77o (2) et la séparation de ces corps n'est pas du domain des préparations mécaniques. Des variations d'un ordre

égal et même supérieur peuvent provenir de la présence de bulles d'air adhérentes aux creux des

fragments ou parcelles. Mais les variations de densité les plus considérables sont celles qui naissent si fréquemment de l'interposition de parcelles pierreuses dans des grains métalliques suffisamment purs d'ailleurs pour convenir au travail métallurgique. Ces différentes causes peuvent agir simultanément et produire di es variations de 20 à 25 p. too et plus clans la densité propre à un même minerai

métallique. Néanmoins, si les autres éléments n'étaient pas sujets à des variations bien autrenient. considérables, les préparations mécaniques

ne donneraient pas lien à de très-grandes difficultés. Annales de chimie, t. XXXVIII, p. 598. Berthier. Essais par voie sèche, t. II, p. 579 et 697,

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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En général , s'il était possible de préparer les minerais bruts en lots composés de grains de volume uniforme. , si l'on pouvait faire abstraction de la forme des corps, si le mode de préparation employé permettait de laisser à chaque fragment une liberté de mouvement complète ; en un mot,

si la densité et le calibre étaient seuls à considérer, la loi qui présiderait à la précipitation des différentes substances dont les minerais bruts se composent, serait de nature à être formulée simplement. M. de Hennezel l'a indiquée, lors-

que, dans le mémoire qu'il a publié sur la préparation mécanique de Harz (1) , il a dit (< En discutant l'expression de la vitesse d'un corps sphérique tombant sans vitesse initiale » dans un milieu résistant , on trouve que la vitesse acquise à un instant donné varie suivant » une loi de progression un peu moins rapide qu'en raison, directe des racines carrées de la » densité et du diamètre des corps et qu'en rai» son inverse de la racine carrée de la densité du

fluide.» Il résulte de là que, pour deux corps sphériques de densités D et ri et de diamètres

qui seraient abandonnés chacun dans un fluide de densité Q pour le premier et q pour l'autre, les vitesses correspondantes V et y seraient données, en fonction l'une de l'autre, par et a,

l'ex pression V

1)XàXq

dx x Q

Cette formule donne la mesure de l'influence théorique du calibre et de la densité. Pour ce qui (i) Annales des mines, 4* série, t. IV, p. 355.