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DU MANSFELD.
parations sont peu considérables; elles sont faites par les ouvriers affineurs eux-mêmes après chaque opération. Au bout de deux ou trois mois, il faut reconstruire complétement le foyer. La tuyère c une inclinaison différente avec chaque nature de cuivre noir; afin de rendre les
On échauffe d'abord le cuivre assez lentement pendant une demi - heure, puis on augmente la quantité de vent et la fusion commence. L'ouvrier doit veiller à ce qu'il ne tombe pas de gros morceaux non fondus dans le bain qui recouvre déjà le fond; il y aurait par là refroidissement du bain. Pour éviter cet inconvénient , l'affineur doit remplir le foyer de charbon qui maintienne bien
déplacements plus faciles, on laisse une petite voûte dans la varme, on place la tuyère et on remplit avec du mortier l'espace libre sous la
Combustible.
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TRAITEMENT DES SCHISTES CTJIVREUX
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voûte. La tuyère est en cuivre, mais les deux buses sont en tôle à orifices circulaires de 2 à 3 centimètres de diamètre. L'inclinaison est de te pour le travail du cuivre noir de l'extraction. L'avancement dans le foyer est de om,o35 : de plus l'axe de la tuyère prolongé doit passer par le centré de la section horizontale du foyer. Les machines soufflantes sont de vieux soufflets, dont il est impossible d'évaluer l'effet utile. Le combustible employé est du charbon de bois léger. On rejette les 'charbons durs et lourds, parce
que phis difficiles à brûler, ils se divisent et se brisent sous le courant d'air qui arrive incessamment sur le foyer : ils se réduisent en menu incapable de produire le même effet que le gros charbon. Au commencement de l'opération, on dessèche la sole par la combustion de 'quelques escarbilles ou menus charbons provenant de l'opération précédente. On charge du charbon sur une hauteur de 8 à ro centimètres , et par-dessus là quantité de cuivre noir préparée d'avance. Le maître affineur doit veiller à ne pas jeter le cuivre sur les parois;
il doit aussi laisser entre la varmé et le tas de cuivre un espace de 8à to centimètres.
les morceaux de cuivre.
La durée de la fusion varie avec la charge et
avec la pureté du cuivre. Pour une charge de 260 kil., la durée est comprise entre trois quarts d'heure et une heure un quart. Après la fusion , le creuset est plein jusqu'audessous de la tuyère. De cette manière, le vent débouche directement sur la surface supérieure du bain, et l'oxydation des métaux étrangers se fait mieux et plus rapidement. On laisse encore le vent souffler pendant quelques minutes après la fusion ; on rend ainsi au bain la chaleur qu'il a perdue en venant toucher la sole; on achève en même temps la fusion des petits grains cuivrenx égarés dans la scorie. On arrête le vent et on procède à un premier enlèvement des scories qui se sont formées audessus du bain. Pour faire cet écumage, on enlève les charbons qu'on rejette sur les côtés du foyer, et les scories étant écumées, on ramène les charbons sur le feu; on charge du charbon frais et on redonne le vent. L'affineur n'a qu'à dès ce moment, à ce qu'une quantité suffisante de charbon soit toujours au feu : il doit aussi veiller à ce que les scories ne gênent pas l'arrivée de l'air en obstruant la tuyère. Bientôt il faut procéder à un nouvel écumage
