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MACHINE D'EXTRACTION
toutes les positions de la charge de l'appareil. Si l'on examine la disposition des pistons des colonnes H H, auxquels l'appareil est suspendu, on voit qu'ils se meuvent dans des boîtes à étoupes et que leur intérieur est creux. Leur partie supérieure est en forme de T, pour y fixer des tirants
T T et T'T', qui descendent dans le puits. L'espace compris entre les pistons MN et ceux H H, est rempli d'eau, de manière que le mouvement communiqué par la machine aux pistons MN se transmet immédiatement à ceux HH et à l'appareil.
Il est essentiel de ne pas employer des pistons dans des cylindres alèses qui nécessiteraient des réparations difficiles. De plus, le plongeur creux qui est représenté fig. 4 renferme de l'air qui se comprime ou se dilate en soulevant et en déposant les charges, forme ressort, et empêche les chocs.
C'est aussi dans le même but que nous avons adopté deux cylindres pour supprimer le volant et admettre le renversement de vapeur qui a été exécuté dans la première machine. Mais , au lieu de crémaillères, si on suppose deux manivelles placées aux extrémités de l'arbre D, qui donneraient le mouvement à deux bielles et aux plongeurs MN, le mouvement de la machine serait continu, et chaque tour de l'arbre D donnerait le mouvement de va-et-vient à chaque pompe MN. Dans ce cas, une machine ordinaire avec volant
pourrait être employée; mais, encore une fois, nous craignons les chocs, et puis la course de l'appareil serait moins sûre à cause du matelas d'air cité plus haut, attendu que, par la charge plus ou moins grande, la compression du volume
DE M. MÉHIL
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d'air diminuerait la course de l'appareil ; tandis que par le renversement de vapeur qui s'exécuterait par l'appareil lui-même dès qu'il aurait atteint sa course, la machine ferait parcourir aux plongeurs M et N un peu plus de chaîne pour atteindre ce but. C'est donc un peu plus d'espace à con-
server dans le jeu des pistons. De plus, un indicateur
serait nécessaire pour faire connaître le niveau de l'eau dans les plongeurs, et indiquer le moment où il faut en introduire, soit à la main , soit par un mécanisme spécial, afin de conserver toujours la course régulière. Nous pensons que toutes les conditions d'une bonne marche seraient parfaitement remplies par ce moteur; nous l'indiquons entre plusieurs autres, car on pourrait également arriver au même résultat par un système atmosphérique.