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DE M. FONTAINE.
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PARACHUTE
choses ne se passent pas ainsi au moment de la rup-
ture de la corde. Le ressort ne peut en effet se détendre que jusqu'au moment où les griffes ont rencontré les guides. Or l'intervalle entre ces guides est toujours
beaucoup moindre que im,5o. Le ressort à boudin ne doit donc prendre, pour déterminer le jeu de l'appa-
reil dont il dépend, qu'une partie de l'allongement dont il est susceptible. Au moyen des détails qui précèdent, il est facile de comprendre comment se comporte le parachute. Action
du parachute.
Au moment où l'on accroche le câble d'extraction sur la cage et où la machine motrice enlève cette cage, le ressort, qui était complétement développé et qui occupait par conséquent sa longueur maximum o'n,195,
se comprime jusqu'à ce que la chape n ait été amenée au contact de la traverse supérieure KL. Toute la charge
est alors appliquée sur cette chape, et le système est combiné de telle sorte que le ressort n'ait plus qu'une hauteur de on', 148. Si le câble se rompt pendant que la cage est en mou-
vement dans le puits, le ressort s'allonge d'une certaine quantité moindre que orn,47. Le crochet d'attelage et sa tige sont instantanément rappelés de haut en bas de la même quantité : la chape n est brusquement écartée de la traverse KL , et les deux griffes
du parachute s'impriment sur les guides. Au même instant la cage tombe d'une hauteur égale à l'allongement du ressort à boudin. Dans ce mouvement relatif de la cage, la traverse à coulisses RS comprime le res-
sort d'une quantité précisément égale à l'extension qu'il avait reçue d'abord. Ce ressort reprend donc sa longueur habituelle om, 148, et la traverse supérieure
KL rencontre la chape n en produisant sur cette dernière un choc d'autant plus violent que la charge
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est plus considérable. Ce choc fait pénétrer les deux griffes dans les guides, et la cage reste suspendue sur ceux-ci après être descendue en masse d'une certaine hauteur, toujours peu considérable, en rapport avec l'enfoncement des griffes.
Ainsi, le ressort éprouve brusquement deux effets égaux et de sens contraire : il s'allonge d'abord et se comprime ensuite de la même quantité. Ce sont les seuls efforts auxquels il soit soumis. La cage subit deux déplacements verticaux successifs, l'un constant et égal à l'allongement que le ressort à boudin doit prendre pour amener les griffes du parachute au contact des guides, l'autre variable avec la quantité dont ces griffes ,pénètrent dans les longrines, et par suite, avec l'intensité du choc qui se produit au moment de
la rupture de la corde. Ces deux déplacements de la cage ont lieu lorsque les bras de l'appareil ont déjà leurs ex-
trémités engagées sur les guides et ne peuvent plus que prendre autour de ces extrémités un mouvement
de rotation d'une amplitude très-limitée. Le châssis supérieur en bois de la cage se rapproche donc des bras :
il serait exposé, dans certains cas, à les rencontrer et à se briser sur eux. Aussi présente-t-il par-dessous et à l'intérieur de chacune des coulisses de la traverse RS , des entailles dont le fond est indiqué en projection sur la fig. L par les lignes H'I'. Ces entailles sont destinées à recevoir au besoin les bras du parachute lorsque le déplacement relatif de la cage est trop considérable.
On voit que l'appareil de M. Fontaine est extrêmement simple. Son action dépend surtout du jeu du ressort à boudin destiné à produire le mouvement relatif de la tige du crochet de la cage. 11 est donc très-important de pouvoir visiter souvent et changer au besoin