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le ressort. Le parachute est disposé de manière à rendre la surveillance très-facile. Il suffit, en effet, de chasser la clavette et de dévisser l'écrou C'. Le res-
sort se trouve démonté, et on peut vérifier, à l'aide d'un étalon, si ce ressort décomprimé reprend bien
toute sa longueur de 01'095. Le parachute n'a pas un poids considérable et ajoute peu à la charge que les câbles doivent supporter. Les pièces qui le composent essentiellement pèsent ensemble 9o1,Go , savoir : kil.
Crochet d'attelage, écroux vissés sur sa tige. Chape sur laquelle sont assemblés les deux bras du parachute. Ces deux bras Traverse à coulisses. Ressort à boudin et ses deux boîtes.
i85 Le parachute est en un mot bien combiné; ses éléDE M. FONTAINE.
PARACHUTE
24,00
21,00
33,w 11,00 1,50
90,6q
On devrait, peut-être, ajouter à ces 9ok,6o la charge due à la traverse supérieure de la cage, au châssis en bois et aux barres de fer qui relient ce châssis à la traverse de manière à constituer une couverture suffisamment solide. Cette charge ne doit cependant pas être intégralement considérée comme une augmentation du poids mort due à l'application du parachute. Si , effectivement, on employait des cages d'extraction sans parachute, il faudrait toujours que ces cages fussent pourvues de chapeaux ; et, pour suspendre chacune d'elles au crochet de son câble, on devrait faire usage d'un attirail en fer dont le poids ne laisserait pas d'être assez élevé.
La construction de l'appareil est d'ailleurs facile et n'exige un ajustage un peu soigné que pour les attaches des deux bras destinés à pénétrer dans les guides.
ments principaux, ceux qui, en cas de rupture de la corde , doivent résister au choc produit, présentent une très-grande force ; son chapeau est aussi très-solide-
ment construit. Ce parachute paraît donc devoir remplir parfaitement son but.
Il serait déjà très-utile quand il ne servirait qu'à éviter, en cas d'accident, la destruction du matériel d'extraction. Il pourrait alors être appliqué dans toute fosse garnie de guides en bois, quel que fût le système de ce matériel. On compred très-bien , en effet, et il
nous suffit de l'indiquer, qu'on peut suspendre au châssis supérieur ab, dépendant du parachute, une benne de forme quelconque. Ce parachute a été soumis à trois expériences, dont nous allons faire connaître les résultats. La première a eu lieu le 2 1 février 1851. L'une des deux cages de la fosse Tinchon avait été attelée à un mauvais câble destiné à être coupé. Cette cage pesait 53o kil. ,
la chaîne de lâChe et le crochet à ressort de la corde étant compris dans ce poids. On a placé sur l'étage inférieur un wagon d'entretien pesant vide 150 kil. , et contenant 5 hectolitres de charbon. La cage, disposée pour l'expérience, avait donc un poids total de i. o85 kil.
Elle a été descendue à la profondeur de 245 mètres et
arrêtée en face d'un accrochage, dans lequel nous nous sommes placé. Le câble a été alors coupé au niveau de l'orifice du puits. Aussitôt après sa rupture, la charge a été instan-
tanément arrêtée sur les guides. Le choc a été trèsviolent, mais la cage n'a parcouru, dans le sens vertical,
qu'une très-petite hauteur, et une lampe placée dans l'intérieur est restée allumée. Le crochet du câble a brisé le ressort du crochet de
Première expérience.