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CONETITETION GÉOLOGIQUE

DES _ZIBAN ET DE L'OUM) WIR.

par des bancs d'argiles, de sables e de roches gyp-

de ces dépôts, qui présentent le plus souvent des amas lenticulaires se succédant sans beaucoup de suite., ne permet point d'espérer de voir réussir de nouvelles tentatives de forage à Biskra ou dans les environs immé-

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seuses qui occupent toute la plaine des Ziban, et dont on retrouve des lambeaux jusqu'au Koudiat Gartoufa ,

dans le chott Meleir. Ce terrain, sous lequel on ne voit reparaître les poudingues, dans les régions ouest, qu'auprès d'AM Douçen , présente à son contact avec les montagnes secondaires de cette région des sources abondantes qui constituent dans le Zab Dahari, une véritable nappe aquifère. Des couches gypseuses, plongeant faiblement vers le sud, recouvrent tette nappe que l'on ne voit plus apparaître au jour, entre le Zâb Dahari et l'oued Djedi , et qui doit ainsi se continuer sous le sol à une profondeur inconnue. La présence des bancs de poudingues dirigés du nord-ouest au sud-est auprès de Douç,en , semble indiquer que le bassin se

contourne dans cette direction et que les strates se poursuivent vers le sud, en traversant le cours de l'oued Djedi. Dans le Zab Chergui, le plongement sud des couches est plus prononcé, et les bords des collines tertiaires ont des inclinaisons variables vers le sud ; cette inclinaison va en décroissant, sur la plupart des points,

Forages artésiens.

à mesure que l'on s'éloigne du terrain secondaire, et il est naturel d'inférer de là qué les couches présentent sous la plaine une pente beaucoup plus faible que celle que l'on observe au pied des montagnes qui les ont redressées, et comparable aux pentes douces et à peine sensibles que l'on constate dans le Zab Dahari. Enfin , ces couches sont recouvertes ou remplacées dans les lignes suivies par les vallées principales par des dépôts 4e sable, de galets et d'argiles, dont le forage de Biskra permet d'apprécier la puissance, et l'examen des diverses couches du terrain ,environnant montre que

les ropiles traversées ne peuvent se rapporter qu'aux dépôts egegvimis eneiennes de la rivière.- L'irrégularité

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diats .de cette oasis. Dans le Zab Guebli et dans la partie inférieure de la plaine orientale des Ziban, les conditions seraient plus favorables, et l'on pourrait espérer de rejoindre ou la nappe aquifère à laquelle les Ziban du nord doivent leur prospérité , ou des couches perméables de molasse arénacée, dans laquelle se se-

rait écoulée une partie des eaux que débitent les rivières.; mais la population spécifique des Ziban est trop faible, les instincts des habitants ne- se sont pas encore

tournés d'une manière suffisante vers les féconds travaux de la paix., pour .que .des tentatives de ce genre puissent offrir des résultats utiles et proportionnés aux dépenses que les travaux de forage occasionneraient. En ,parcourantles.Ziban , en visitant les ruines et les villages délabrés qu'ils renferment, on est conduit a reconnaître que ce pays a joui autrefois d'une prospérité qu'il est loin d'atteindre encore, et qu'il serait facile de faire renaître en .aménageant les sources existantes, en substituant des conduites régulières et durables aux rigoles que les Arabes font suivre aux eaux suries flancs

des rochers, et en établissant des barrages sur les cours demi., de manière ,à relever le seuil des canaux d'irrigation et a augmenter l'étendue des terrains que les eaux peuvent féconder dans les diverses saisons de l'année. La culture des céréales et .celle des dattiers pourrait ainsi recevoir tout le développement qUe comporte l'époque actuelle, et le seul but utile quel' on doive aujourd' hui cherchera_ atteindre avec.la sonde .doi.t .ètre d'établir, au moyen des forages artésiens, .1:1.es centres de culture et des villages dans la région déserte qui sé-