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EN IIONGHTE.
VOYAGE
qu'au rouge, afin de déterminer la réaction du chlorure de sodium, et on maintient le coup de feu pendant une heure, puis on retire les matières du four pour les soumettre à l'amalgamation. Dans cette opération, le grillage à très-basse tempé-
rature a pour but d'oxyder le soufre, l'arsenic et les métaux, en laissant le chlorure de sodium sans action chimique. On atteint ce résultat assez convenablement,
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Le procédé de grillage et chloruration est donc dé-
fectueux : e en ce qu'il exige une proportion trop grande de chlorure de sodium ; ° en ce que les chlo-
rures de fer et cuivre produits en notable quantité, causent par leur volatilisation une perte en argent et en cuivre, et nuisent ensuite à l'amalgamation. D'un autre côté, le procédé présente des avantages trèsmarqués , par suite du mélange intime des matières
et à la fin du grillage les matières contiennent : l'argent, le cuivre et même une partie du fer, à l'état de sulfates et arséniates, mélangés avec une certaine proportion
avant le chargement ; la réaction du chlorure de sodium
d'oxydes de fer et de cuivre, et avec le sel resté
E est fort difficile de décider, sans des expériences précises et continuées longtemps, si ce procédé doit rester tel qu'il a été pratiqué jusqu'à présent, ou si on devra le modifier pour le rendre plus ou moins ana-
inerte. La, proportion des métaux qui restent à l'état d'oxydes, dépend principalement du soufre contenu clans le cuivre noir et dans la pyrite ajoutée. Il serait nécessaire de réduire autant que possible la proportion du soufre, afin de n'avoir à l'état de sulfate que l'argent.
Mais pour ar&er certainement à la sulfatisation complète de l'argent, il faut faire passer à l'état de sulfates une certaine quantité de cuivre et de fer. Dans le coup de feu qui termine l'opération , le chlorure de
est facile, et l'argent se transforme complétement en chlorure.
logue à la méthode de grillage et chloruration de M, Augustin.
Dans cette méthode, appliquée jusqu'ici seulement à des maltes argentifères, on sépare les deux opérations, grillage et chloruration. Le grillage est terminé par un coup de feu assez violent pour décomposer le sulfate de fer et la plus grande partie du sulfate de cuivre. On in-
sodium agit seulement sur les sulfates et arséniates, avec production de sels de soude et de chlorures d'argent, cuivre et fer. La formation du chlorure d'argent est le résultat qu'on cherche à obtenir; mais celle des chlorures de
troduit alors le sel, en abaissant la température par l'addition d'une certaine quantité de matte préalable-
cuivre et fer est nuisible pour plusieurs motifs. D'abord elle emploie inutilement une certaine quantité de sel ensuite ces chlorures, celui de fer principalement, sont volatils et entraînent toujours une proportion sensible du chlorure d'argent; enfin, la partie non volatilisée de ces chlorures rend l'amalgamation plus difficile et moins
note
économique.
ment grillée et refroidie.
Le chlorure de sodium agit sur les sulfates et les transforme en chlorures. (Voir à la fin du mémoire la )
Cette méthode présente un avantage marqué sur le procédé de Cziklova, c'est la décomposition préalable de la majeure partie des sulfates, autres que celui d'argent, d'où résultent une moins forte consommation de sel, et une perte moindre en argent et en cuivre. Mais elle paraît ne pas donner une chloruration aussi com-
